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La photographie française existe… Je l’ai rencontrée

07 Mar - 20 Mai 2018
Vernissage le 07 Mar 2018

L’exposition « La photographie française existe... Je l’ai rencontrée » à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, réunit les clichés d’une cinquantaine de photographes représentatifs de la richesse de la scène photographique française, d’Hervé Guibert à Patrick Tosani en passant par Raymond Depardon, Sarah Moon, Pierre et Gilles ou encore Stéphane Couturier.

L’exposition « La photographie française existe… Je l’ai rencontrée » à la Maison Européenne de la Photographie, à Paris, rassemble les Å“uvres d’une cinquantaine de photographes français, des années 1980 à aujourd’hui.

« La photographie française existe… Je l’ai rencontrée », témoigne Jean-Luc Monterosso

Alors qu’il s’apprête à quitter la Maison Européenne de la Photographie qu’il a cofondée et qu’il dirige depuis 1996, Jean-Luc Monterosso propose une exposition très subjective, guidée par son histoire personnelle, ses rencontres, ses goûts et ses convictions. Le surprenant titre qu’il a choisi, « La photographie française existe… Je l’ai rencontrée », est un clin d’œil direct à un épisode de la vie de Jean-Luc Monterosso : au cours d’une rencontre, au début des années 1980, avec le conservateur pour la photographie du MoMA de New York, John Szarkowski, il avait demandé à ce dernier quel était son avis sur la jeune photographie française. Son interlocuteur lui avait alors répondu : « It doesn’t exist » (Elle n’existe pas).

L’exposition a été conçue par Jean-Luc Monterosso comme une réponse à cette phrase prononcée il y a plus de trente ans. Paris est désormais redevenue un lieu important dans le monde de la photographie et la jeune photographie française alors naissante est devenue un ensemble de noms reconnus que la MEP reflète à travers sa collection. Jean-Luc Monterosso a donc choisi parmi celle-ci les œuvres de photographes qu’il a rencontrés, aimés et parfois accompagnés.

La photographie française, de Raymond Depardon à Stéphane Couturier en passant par Sarah Moon et Pierre et Gilles

Le parcours balaye une vaste période, depuis des photographies documentaires de Sebastião Salgado comme Oaxaca, Mexique, réalisée en 1980, jusqu’aux dernières œuvres de Pierre et Gilles, dédiées à l’esprit français et aux valeurs de tolérance et de liberté, comme Les amants de Paris. Les années 1980 sont également représentées par des œuvres d’Hervé Guibert, Bernard Faucon et Bettina Rheims avec un portrait extrait de sa série Modern Lovers.

Des photographies de reportage comme Falloujah, Irak, 5 juillet 2003 de Laurent Van der Stockt se mêlent aux clichés contemplatifs explorant l’espace, les lieux et l’architecture de Jean-Christophe Ballot. La photographie sérielle de Patrick Tosani, fondée sur les moyens les plus objectifs du médium, rencontre le travail sur les corps dans l’espace public de Denis Darzacq…

 

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