PHOTO

Nearly Ninety

Communiqué de presse
Merce Cunningham
Nearly Ninety

Horaires : 20h30. Le samedi à 15h et 20h30. Le dimanche à 15h. Relâche le lundi



— Chorégraphie : Merce Cunningham
— Musique composée par John Paul Jones, Takehisa Kosugi et Sonic Youth
— Décors : Benedetta Tagliabue
— Costumes : Romeo Gigli pour io ipse idem
— Lumière : Brian MacDevitt

— Vidéo : Franc Aleu

— Danseurs : Brandon Collwes, Dylan Crossman, Julie Cunningham, Emma Desjardins, Jennifer Goggans, Daniel Madoff, Rashaun Mitchell, Marcie Munnerlyn, Silas Riener, Jamie Scott, Melissa Toogood, Andrea Weber

Pour rester alerte et lucide, mieux vaut maintenir ses neurones actifs… L’exceptionnelle longévité de Merce Cunningham tient peut-être à son enjouement face au champ neuronal de la danse, dans le prisme d’une incessante combinatoire. Le chorégraphe disait récemment de la danse qu’elle est « une explosion de mouvements qui suscitent quelque chose de très organique, ressemblant au fourmillement intense de particules observées au microscope ou au parcours muet des constellations ».

Pour ses quatre-vingt dix ans, Cunningham s’offre avec Nearly Ninety une œuvre grand format, qui déploie treize danseurs dans un pétillant puzzle de solos, duos et trios. Cerise sur le gâteau (d’anniversaire), cette aventure est aussi musicale avec la réunion, aux côtés du fidèle Takehisa Kosugi, du multi-instrumentiste John Paul Jones (qui fit les beaux jours de Led Zeppelin dans les années 1960), et du rock « alternatif » autant que téméraire des quatre mousquetaires de Sonic Youth. Installés en surplomb de la scène, dans un étrange satellite de métal conçu par l’architecte italienne Benedetta Tagliabue, ils sont les forgerons d’un chaos avec lequel Merce Cunningham aime jouer, dans un équilibre toujours précaire entre rigueur mathématique et impulsions du mouvement. C’est là tout l’art d’un chorégraphe qui a su faire de la danse la grammaire d’une poésie multidimensionnelle

La musique composée par John Paul Jones, Takehisa Kosugi et Sonic Youth sera interprétée sur scène par les musiciens de Merce Cunningham