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Idéal

14 Sep - 30 Oct 2010
Vernissage le 11 Sep 2010

A l’origine centré sur l’intime et la relation à l’autre dans des jeux de confrontation avec le spectateur, le travail de Christelle Familiari s'est progressivement détaché de ce rapport frontal au corps pour désormais privilégier des postures plus discrètes dans lesquelles priorité est donnée au(x) geste(s).

Communiqué de presse
Christelle Familiari
Idéal

Christelle Familiari déploie depuis quinze ans un travail qui lie des pratiques aussi différentes que la vidéo, le collage, la performance et la sculpture.

Ce travail était à l’origine centré sur l’intime et la relation à l’autre dans des jeux de confrontation avec le spectateur (Combinaison avec fermeture Éclair). Depuis, il se détache progressivement de ce rapport frontal au corps pour privilégier des postures plus discrètes dans lesquelles priorité est donnée au(x) geste(s).

On pourrait dire de Christelle Familiari qu’elle s’attache à explorer les contraintes physiques et sociales d’une société. Les Cagoules pour amoureux, les Slips à masturbations (Les Objets en laine, 1997) signifient explicitement l’acte pour lequel ils sont pensés tout en le dissimulant.

Les grandes installations in situ (Attraction, FRAC des Pays-de-la-Loire, Carquefou, 2003; Flasque(s), centre d’art contemporain La Criée, Rennes, 2008; Sculptures en forme, centre d’art contemporain de la Chapelle du Genêteil, Château-Gontier, 2010) posent la question du corps du spectateur et de ses déambulations dans un jeu de contraintes volontairement floues ou autoritaires que l’artiste instaure.

Enfin, les collages qu’elle réalise depuis quelques années coupent sans vergogne dans la chair de publicité des magazines de mode pour reconstituer de nouvelles chimères qui se contorsionnent sur papier glacé et que l’artiste qualifie de «sculptures fantasmées»…

Mais l’on oublierait alors de dire de Christelle Familiari qu’elle «construit son oeuvre à la mesure de son corps, de son énergie, de son endurance, de sa patience, de ses gestes privilégiés, de son champ d’expérience» (Elisabeth Wetterwald, journal Particules, n° 29, été 2010). Et l’importance donnée au geste est alors à voir comme une métaphore de l’entrechoquement des corps: j’agis et tu te transformes, tu résistes et je réinvente mes gestes.

Ce va-et-vient caractérise l’audacieuse aventure de Christelle Familiari qui cherche à entrelacer dans un même élan le raffinement tactile du Tissu de porcelaine (2006-2010), le raffinement visuel des Lustres Méduse (2010) au grotesque volontaire de certaines sculptures (La Marianne, La Meule, 2010). Qui cherche à associer la subjectivité d’une force primitive aux exquises attentions que des matériaux et des situations peuvent ménager.

Deux autres expositions de Christelle Familiari auront simultanément lieu à L’Atelier Fabrice Hyber ( du 13 sept. au 30 octobre) et à L’Espace d’en bas (du 20 sept. au 29 octobre).

Vernissage à L’Atelier Fabrice Hyber, le dimanche 12 septembre dès 12h.
59 rue de l’aqueduc. 75010 Paris (métro Stalingrad)
ouverture du lundi au vendredi, de 14h00 à 19h00
contact 0146078914

Vernissage à L’Espace d’en bas, le vendredi 17 septembre dès 18h.
2, rue Bleue. 75009 Paris (métro Cadet)
ouverture du lundi au vendredi, de 14h00 à 18h30
contact 0962246614
www.warmgrey.fr / espacedenbas@warmgrey.fr

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