ART | EXPO

De la neige en été

11 Juil - 26 Août 2011
Vernissage le 11 Juil 2011

L’exposition dessine les contours d’un monde mystérieux où alternent archétypes et références à l’architecture, constructions déstructurées, figuration surannée et abstraction sensuelle.

Stéphanie Cherpin, Laurent Le Deunff, Bertrand Lamarche, Ingrid Luche, Niels Trannois
De la Neige en Été

De la Neige en Eté est un emprunt au répertoire de Diabologum, groupe phare de la scène indépendante rock des années 1990 en France. La chanson nous raconte l’histoire d’une journée pas comme les autres, un événement sensationnel, la neige en plein mois d’août. Une situation extraordinaire et poétique qui pourtant tourne vite aigre: la neige rêvée est celle utilisée par les pompiers pour combattre un incendie qui ravage la ville.

L’exposition s’appuie sur le potentiel poétique du titre pour construire un paysage sur deux sites: le Confort Moderne et la Carrière de Normandoux. Le cube blanc et son environnement urbain d’un côté et le rectangle noir encerclé par les eaux vertes et la nature revancharde de la carrière de l’autre.

Alors que la première partie de l’exposition au Confort Moderne joue sur la monumentalité et présente quasi uniquement des sculptures créées pour les volumes de l’entrepôt-galerie, les artistes esquivent la monumentalité et la majesté du site de la Carrière de Normandoux en agissant par petites touches, avec modestie, ingéniosité et malice.

L’exposition dessine les contours d’un monde mystérieux où alternent archétypes et références à l’architecture, constructions déstructurées, figuration surannée et abstraction sensuelle. Un univers étrange, propice à la déambulation, la construction de paysages irréels, énigmatiques.

Les interventions à la Carrière de Normandoux se concentrent uniquement sur la partie aquatique du site, ce qui permet au public d’en découvrir pour la première fois une partie cachée et inconnue.

Un univers beau et mélancolique qui agit comme le miroir aqueux de la première partie de l’exposition déployée au Confort Moderne. Un post-scriptum, des pointillés qui concluent l’histoire poétique, elliptique et ubiquiste de l’exposition.

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