PHOTO

De fond en comble

Le CIAC a offère à deux artistes ses espaces en rénovation, témoins du passage des corps et du temps. Le fruit de leurs recherches plastiques sur le site est l’occasion d’une exposition commune qui marque la réouverture du Centre d’art en septembre 2010.

Information

  • @2010
  • 22-913222-76-5
  • \15€
  • E70
  • Zoui
  • 4français
  • }220 L - 280 H

Présentation
Max Charvolen, Suzanne Hetzel
De fond en comble

Extraits des textes de Catherine Macchi de Vilhena
«Le parcours de Max Charvolen est intimement lié à l’effervescence de la scène artistique à Nice et, plus largement, aux avant-gardes picturales de la fin des années 1960. Il semble intéressant de mettre en perspective la posture singulière de Max Charvolen dans le contexte expérimental de l’époque.

Si le mouvement dominant et alors le Nouveau Réalisme, la Côte d’Azur voit également se déployer un art d’attitude comme Fluxus. Alors qu’à Paris s’est constituée la Figuration Narrative, une nouvelle génération de peintres se tourne vers les problématiques de l’abstraction américaine. De retour des Etats-Unis, Marcelin Pleynet est un des premiers critiques à analyser l’art abstrait américain et à établir des liens entre les enjeux de l’école de New York et les préoccupations de certains artistes français.

Ainsi se fait jour Supports/Surfaces autour des écoles d’art de Paris, Montpellier et Nice, soutenu par une critique active à côté des peintres et non plus après coup, avec la création de revues comme Tel quel ou Peinture, cahiers théoriques et la mise en place d’expositions.»

«Dans son travail photographique, Suzanne Hetzel sonde l’intime et la relation à l’autre. Longtemps, elle s’est attachée à révéler l’habitat des personnes qu’elle rencontrait au gré du hasard et qui acceptaient de l’accueillir dans leur home. Leurs vêtements, leurs meubles, leur vaisselle, les chaises de leur cuisine ou l’intérieur de leur réfrigirateur ont fait l’objet de photographies silencieuses qui oscillent entre la nature morte et le plan cinématographique.

Si l’objet est le sujet récurrent de ces photographies, il n’est pas pour autant fétichisé par le cliché. L’artiste envisage les effets personnels des gens qu’elle photographie plutôt comme les vecteurs des gestes personnels.»