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Art actuel n° 38

Magazine des arts contemporains, le bimestriel Art actuel fait le tour du monde de la création. Échos des expositions internationales (Biennale de Venise, Africa Remix, Buren, Dalí, Yamamoto, etc.), entretiens avec des artistes (Séchas, Kawauchi, Pavlos, etc.) et un dossier spécial pour une première histoire de l’art du XXIe siècle.

— Directeur de la rédaction : Jean-Pierre Frimbois
— Éditeur : Art actuel, Paris
— Parution : mai-juin 2005
— Format : 22 x 28 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 114
— Langue : français
— ISSN : non précisé
— Prix : 5,90 €

Édito : numéro européen
par Jean-Pierre Frimbois (p. 4)

Pour nous, c’est déjà fait. C’est un oui à l’Europe. Pas à celle des politiciens, des partisans du refus systématique, des agitateurs en tout genre ou des économistes doctrinaux, maisà l’Europe de l’art contemporain. Nous vous proposons, dans ce numéro, un périple artistique. Première destination : le festival de photographie de Moscou qui vient de s’achever et qui nous aura révélé le double travail de la jeune génération russe : d’une part, sur la Russie nouvelle, d’autre part, dans les domaines de la mode et du style. Nous saluerons aussi Pavlos, Grec de Paris, grand maître du papier, à l’occasion de sa toute nouvelle série «Hommage au Pop», qui vient de découvrir tout le plaisir que peut procurer la représentation de personnages. Suivez-nous à Francfort où la Schirn Kunsthalle ose «Ideal Worlds», un prometteur panorama des jeunes artistes dont l’œuvre est imprégnée par la notion de nouveau romantisme. La prochaine Biennale de Venise sera placée sous le signe de la femme, les deux expositions majeures ayant été confiées aux Espagnoles Maria de Corral et Rosa Martinez. Remontons vers le nord, aux Pays-Bas : Marina Abramovic a conçu un ballet contemporain en relation avec la rétrospective Egon Schiele du musée Van Gogh d’Amsterdam. À Rotterdam, le musée Boijmans Van Beuningen se régale avec «It’s all Dali». Les Turinois se rendent au Pavillon de chasse de Stupinigi pour reconsidérer tous leurs a priori sur l’art cruel. Pendant que la compagnie de Maurice Béjart, basée à Lausanne, s’apprêtait à mettre le feu au Palais des Sports de Paris. Compte tenu de tout cela, nous disons oui à cette Europe.

(Texte publié avec l’aimable autorisation d’Art actuel)