ART | EXPO

Zefiro Torna

03 Juin - 02 Sep 2017
Vernissage le 02 Juin 2017

L’exposition « Zefiro Torna » à Passerelle Centre d’art contemporain, à Brest, dévoile de nouvelles œuvres d’Ola Vasiljeva. Des installations placées sous le signe de la suggestion et de la confusion tentent d’imaginer ce qui peut se passer en marge de l’interprétation d’un madrigal de Claudio Monteverdi.

L’exposition « Zefiro Torna » à Passerelle Centre d’art contemporain de Brest présente des installations d’Ola Vasiljeva qui dressent un tableau suggestif des à côtés cachés d’une pièce musicale de Claudio Monteverdi.

Les installations d’Ola Vasiljeva suggèrent l’invisible

La nouvelle proposition d’Ola Vasiljeva s’inscrit dans un travail sur les traces, le hors-champ et la suggestion. Chez la jeune artiste lettone, le dessin, la sculpture, la vidéo et les objets trouvés se mêlent dans des installations en forme d’environnements imaginaires. Tirant leur inspiration d’événements ou de périodes historiques, de la littérature et des arts ou des mouvements contre- culturels, les Å“uvres d’Ola Vasiljeva ont pour objet tout ce qui se situe en périphérie des fait, les éléments satellites qui habituellement demeurent dans l’ombre : des personnages et des actions hors-champ, des traces laissées, des matériaux et objets évocateurs…

Les coulisses imaginaires d’un madrigal de Claudio Monteverdi

Le titre de l’exposition renvoie à l’un des madrigaux composés par Claudio Monteverdi, une composition d’une surprenante modernité dans laquelle dans laquelle s’exprime une grande variété de sentiments humains, des plus gais et légers aux plus désespérés et profonds. Les œuvres d’Ola Vasiljeva ne sont pas une interprétation de cette pièce du compositeur italien mais, une fois encore, une tentative d’interpréter tout ce qui peut se dérouler en marge de la représentation de celle-ci.

Les créations d’Ola Vasiljeva s’agencent dans une sorte de désordre organisé où la place de chacune se détermine par une spontanéité intuitive et poétique. Fluctuante et vivante, l’exposition s’affirme comme un environnement aussi suggestif que trompeur. Le parcours suit un fil narratif en méandres constitué de références intimes semant la confusion et laissant deviner des actions inachevées, et irrésolues qui se jouent en coulisses, derrière le rideau de fond de scène, dans les corridors ou dans les loges…

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« Les vedettes, on ne s’en sépare pas » http://www.paris-art.com/vedettes-on-ne-sen-separe/ ‎

 « Allegro Largo Triste » http://www.paris-art.com/allegro-largo-triste/ ‎

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