ART | EXPO

Les vedettes, on ne s’en sépare pas

03 Juin - 02 Sep 2017
Vernissage le 02 Juin 2017

A travers l’exposition « Les vedettes, on ne s’en sépare pas » à Passerelle Centre d’art contemporain de Brest, Clémence Estève s’interroge sur la problématique des musées et la façon dont se forge le regard d’un artiste. En réinterprétant des œuvres iconiques ou moins connues, la plasticienne crée son propre musée.

L’exposition « Les vedettes, on ne s’en sépare pas » à Passerelle Centre d’art contemporain de Brest présente un projet de Clémence Estève autour du rôle des musées et de la construction du regard d’un artiste.

Clémence Estève pose la question de la construction du regard de l’artiste

Photographie, sculpture, dessin et installations mêlant ces différents médiums forment une exposition où œuvres et éléments de scénographie se confondent. Le titre « Les vedettes, on ne s’en sépare pas » fait référence avec humour aux œuvres fondatrices qui sont pour Clémence Estève des références personnelles et qui ont forgé son rapport à l’art et aux formes, guidant celles qu’elle crée à son tour. La question de la construction du regard de l’artiste est au cœur de l’exposition.

L’exposition rassemble des représentations d’œuvres d’art iconiques ou inconnues glanées à travers le monde. Deux photographies de têtes de statues grecques différentes, imprimées sur de larges supports roulés sont disposées côte à côté sous forme de tubes verticaux, de telle sorte que deux moitiés, une de chaque tête, sont accolées pour ne former plus qu’un visage. A côté, d’autres photographies d’œuvres antiques et modernes imprimées sur papier sont accrochées à des grilles de présentation, certaines d’entre elles, fixées seulement par un angle, pendant dans le vide.

« Les vedettes, on ne s’en sépare pas » : des références personnelles de Clémence Estève

Les œuvres représentées, télescopées, parfois déformées, font partie de la collection de références stockée par Clémence Estève dans son ordinateur mais aussi des collections des musées. Mêlant les époques et les styles, de l’antiquité grecque au modernisme en passant par le néo-classicisme, la plasticienne s’improvise conservatrice pour mettre en lumière de façon poétique la problématique des musées. Au sein de l’exposition comme au sein de ces derniers s’opposent le scientifique et le sensible, la quête de plaisir esthétique et la nécessité de classer et de conserver.

VOIR également

« Zefiro Torna » http://www.paris-art.com/zefiro-torna/ ‎

« Allegro Largo Triste » http://www.paris-art.com/allegro-largo-triste/ ‎

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