ART | EXPO

The Promise

16 Mar - 30 Avr 2011
Vernissage le 16 Mar 2011

«The Promise» est une exposition de jeunes artistes américains et européens, construite autour d’oeuvres inscrivant au sein de leurs problématiques la réappropriation de l’objet.

Agnieszka Polska, Shana Moulton, Susanne M. Winterling, David Malek, Erin Shirreff, Florian Quistrebert, Michaël Quistrebert
The Promise

Une proposition de Martha Kirszenbaum
«The Promise» est une exposition de jeunes artistes américains et européens, construite autour d’oeuvres inscrivant au sein de leurs problématiques la réappropriation de l’objet. Qu’elle soit esthétique, historique ou personnelle, cette démarche de faire sienne une réalité existante s’articule ici entre fascination et prise de distance face à la forme et l’influence.

L’interstice qui lie ces deux approches apparaît précisément comme le moment du possible, celui où l’on peut refaire à l’infini: c’est l’espace de la promesse.
Certains artistes présentés utilisent le matériau ou l’archive, comme Agnieszka Polska, dont les animations sont des collages visuels de photographies piochées dans des magazines d’art et des journaux des années soixante, conférant à ses vidéos un aspect documentaire. My Favorite Things désacralise les formes iconiques de l’histoire de l’art en les assimilant à des objets du quotidien.

D’autres ré-esthétisent l’objet dans sa forme pure, en lui conférant une dimension culte. C’est le cas de Susanne M. Winterling, dont le film 16 mm Untitled (cupstairspearls) est une courte boucle d’inspiration baroque et bourgeoise. Alliant un humour dérangeant à une sensibilité pop et low-tech, Shana Moulton a produit une série de vidéos et de performances, dont The Galactic Pot Healer, pur produit de la société de consommation américaine hypocondriaque autant que du psychédélisme californien.

Evoquant à la fois la sculpture minimale et les monolithes de l’âge de pierre, la série des Signatures d’Erin Shirreff frappe par son austérité et ses lignes anguleuses. Cette mise en abyme photographique confère à l’objet photographié un aspect mythique, une réappropriation sur piédestal.

D’autres enfin réactualisent les objets-images ou les objets-influences. Inspirée par l’abstraction géométrique et l’art optique, la toile de David Malek révèle une recherche approfondie de la couleur et de l’espace de la peinture, tout en s’appropriant une imagerie issue de la science-fiction.

Florian et Michaël Quistrebert transforment quant à eux l’un des murs de la galerie en une tapisserie d’illusion optique noir et blanche, s’inspirant du procédé de la grille scintillante de Lingelbach. Mise ici en retrait par rapport aux autres oeuvres de l’exposition, elle apparaît comme une volonté d’appropriation du spectateur par l’artiste grâce à l’hypnose, mais aussi un pied de nez à la réflexion sur le white cube, l’objet contenu et l’objet contenant.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Elisa Fedeli sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

The Promise

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