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Project Room. Nous ne sommes pas préparés, voilà la grande faute, nous ne sommes pas préparés au tremblement des choses

06 Déc - 11 Jan 2015
Vernissage le 05 Déc 2014

Emmanuel Lagarrigue développe son travail autour des thèmes centraux que sont le langage, la mémoire, l’expérience et la perception. Il présente ici une installation, basée sur un extrait de L’inquiétude d’être au monde de Camille de Toledo, qui invite le visiteur à expérimenter physiquement la sensation d’instabilité et de désorientation dont parle le texte.

Emmanuel Lagarrigue
Project Room. Nous ne sommes pas préparés, voilà la grande faute, nous ne sommes pas préparés au tremblement des choses

Depuis une dizaine d’années, Emmanuel Lagarrigue développe son travail autour des thèmes centraux que sont le langage, la mémoire, l’expérience et la perception. Longtemps construit sur l’utilisation du son, il s’épanouit désormais dans de nombreux autres domaines: la sculpture, la vidéo, la danse, la performance…

Ses œuvres interrogent en particulier les processus de construction individuelle. L’exploration du langage y constitue le marqueur principal qui à travers son utilisation écrite, orale, et plus encore par l’impact physique que ses sculptures récentes lui confèrent, Emmanuel Lagarrigue crée un univers hypertextuel où les processus de transformation, de traduction et de transcodage renvoient à la construction diffractée de l’identité telle qu’elle est vécue à l’époque contemporaine.

Dans l’espace du Project Room au Quartier, Emmanuel Lagarrigue présente une installation basée sur un extrait de L’inquiétude d’être au monde de Camille de Toledo. Le titre de l’œuvre Nous ne sommes pas préparés, voilà la grande faute, nous ne sommes pas préparés au tremblement des choses est traduit en braille et «composé» en un fondu-enchaîné permanent par les 24 spots qui forment 4 caractères de la matrice de braille.

Invité à circuler dans l’installation, le spectateur expérimente physiquement cette sensation d’instabilité et de tremblement dont parle le texte. Diffusé depuis les quatre angles du Project Room, il est lu avec des effets de décalage, de superposition, renforçant la sensation d’instabilité et de désorientation.

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