ART | EXPO

Please don’t stop loving me

19 Jan - 16 Mar 2007
Vernissage le 18 Jan 2007

Le couple dandy McDermott & McGough présente ses dernières peintures qui représentent exclusivement des femmes, s’inspirant des vedettes de cinéma féminines «de catégorie B».

Communiqué de presse
McDermott & McGough
Please don’t stop loving me

Cette nouvelle exposition constitue le pendant de celle présentée début 2006 à la galerie Cheim & Read à New York1, sur le thème de la sexualité cachée avec des toiles figurant seulement des personnages masculins. Dans cette nouvelle série, les sujets représentés sont exclusivement des femmes, les artistes souhaitant nous présenter ici une vision féminine de la vie, plus spirituelle que la première :
«Notre inspiration vient des vedettes de cinéma féminines «de catégorie B» ; de celles qui pour la plupart n’ont jamais percé, et des bandes dessinées à l’eau de rose des années 50. Mais le sujet de cette série de femmes larmoyantes, désespérées n’est pas les actrices, ni le film ou le kitsch. Ce n’est pas un regard nostalgique sur ce qui était. Nous pensons que le moment dans lequel ces images sont figées (l’image de film ou le dessin de bandes dessinées) traite du changement, telle une opportunité de faire passer la douleur, la blessure sentimentale, la peur dans un autre domaine de possibilités. Un peu de la même manière que les bouddhistes voient l’ordre dans le chaos.

Après un événement tragique ou douloureux dans la vie de quelqu’un, il y a ce bref et calme moment de vide qui peut se transformer en autre chose. Dans cette quiétude (comme avant un orage ou après de grosses larmes), quelque chose d’autre peut advenir. Au lieu de se poursuivre sur le terrain du désespoir et de la solitude, peut surgir la mort et la renaissance d’une perception individuelle. Au lieu de se fixer sur la souffrance de quelqu’un (ce qui peut être très familier et confortable), ce moment de calme peut s’orienter dans une autre direction.

Cette nouvelle série d’une vingtaine de tableaux est construite sur une même structure iconographique, similaire à celle des planches de bandes dessinées, confrontant ou juxtaposant des portraits de femmes, scènes issues de films hollywoodiens des années 50 ou de bandes dessinées sentimentales de la même époque, dans une dualité paradoxale soutenue par le contraste entre réalisme et fiction, entre noir et blanc et couleur.

Article sur l’exposition
Nous vous invitons à lire l’article rédigé par Pierre-Évariste Douaire sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

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