Communiqué de presse
Philippe Bertin, Youn-Mi-Buyn, Davood Ghanbari, Catherine Seher
Philippe Bertin, Youn-Mi-Buyn, Davood Ghanbari et Catherine Seher
La Galerie Joëlle Possémé présente les travaux de Philippe Bertin, Youn-Mi-Buyn, Davood Ghanbari et Catherine Seher, quatre artistes qui orientent leur travail vers une dialectique du réel et du language poétique.
Les Artistes
— Philippe Bertin — Digigraphie
Tout au long de la Grande Guerre, les cartes postales dites patriotiques véhiculaient une imagerie populaire et mélodramatique, tournée vers la victoire. Cependant, le verso délivrait des messages où la réalité transparaissait sous un jour bien différent. C’est sur ce constat que Philippe Bertin s’est employé à dissoudre la mise en scène acidulée des images pour retrouver derrière la mièvrerie du décor les solitudes provoquées par la guerre.
— Youn-Mi-Buyn — Peinture
Oeuvres fondées sur le paysage du Bois de Vincennes ravagé par la tempête de 1999. Le bois qui trahit la chair sanguine de la terre et les troncs d’arbres morts dispersés, désolation du bois et celle de la vie qui nous laissent rencontrer une vision apocalyptique. Son œuvre suscite un sentiment de sacré et nous suggère le pouvoir d’auto-guérison et d’auto-restitution de la nature où la vie et la mort constituent ensemble un processus cyclique.
— Davood Ghanbari — Peinture
Davood Ghanbari se fabrique d’abord l’élément spatial où les choses vont se loger : s’incruster ou s’échapper au contraire. La tension entre les motifs picturaux – qu’ils soient ou non figures du réel – construit l’espace physique – pas «culturel» – comme les droites construisent un plan, comme des pointes construisent une droite.
— Catherine Seher — Peinture
L’artiste transfère une histoire dont l’intensité ne vous autorise pas à vous dérober. Vous êtes dans un face à face troublant. D’étranges enfants vous hèlent, alors que leurs yeux, déjà , vous guident vers ce qui doit advenir.
Monde étrange, onirique où la dynamique fait jouer ces personnages sur des plans aux coloris intenses. Il règne une harmonie où rien n’est laissé au hasard. Une infinie délicatesse de création ainsi révélée vous capte, à votre corps défendant.