DANSE | SPECTACLE

Performances Par où commence le corps?

06 Mai - 21 Mai 2015
Vernissage le 06 Mai 2015

Corps dansé ou corps parlé, intimé ou exposé à l’altérité, le programme de performance «Par où commence le corps?» organisé en mai au Générateur de Gentilly explore le corps et ses limites: comment y entrer? En sortir? Comment déployer son langage propre tout en coïncidant avec son présent, son actualité? Autant de questions auxquels les cinq propositions répondent à leur manière.

Bernard Bousquet, Anne Dreyfus, Sofi Hémon, Violaine Lochu, Inna Maaimura, Laurent Pascal, Katalin Patkaï, Ernesto Boiffier Patkaï, Jean-François Pauvros, Charles Pennequin, Dulce Trejo, Marion Uguen, Raphaël Vanoli, Maki Watanabé
Performances Par où commence le corps?

Les 06 mai et 07 mai, à 20h30
Métazoa Process de Sofi Hémon, Laurent Pascal, Dulce Trejo, Inna Maaimura
Installation / Arts plastiques / Musique / Danse / Performances
Métazoa Process est un dispositif qui regroupe dans un espace donné des êtres de familles différentes. Chacun/e est une matrice en mouvement, avide d’expérimenter l’environnement et les formes de vie qui l’entoure. Les questions du jeu, du faire, du non faire, de l’implication et du désinvestissement, se jouent entre le public et les quatre artistes, Sofi Hémon (arts), Dulce Trejo (danse), Laurent Pascal (musique), Inna Maaimura (perf.-action). Les perceptions des spectateurs influent sur les déplacements des performeurs. Le public devient alors l’un des systèmes respiratoires du dispositif. (Dans le cadre du festival Extension de la Muse en Circuit) Caméra: P. Hémon

Le 06 mai, à 20h30
Exercitare de Marion Uguen, Raphaël Vanoli
Voix / Corps / Musique
Exercitare est une improvisation de M. Uguen et R. Vanoli, qui organisent en temps réel la dérive d’un poème verbal, gestuel et sonore. «Quand les mots morts sur nous s’avancent, on les tord, on les scie, on s’imagine qu’on s’enfonce dans le sol. Mineurs, munis de nos langues, de nos microphones et de nos corps, on creuse, on sonde, on est là dans le son, dans le là, dansons-là dans le fond. Amplifions le son du vivant, du vive le vent. On desserre le frein à main, dans le vide on se lance, maintenant le cap vers la dérive, on fait tourner le moteur, les mots heurtent, les mots toussent, motus, on accélère le mouvement des corps dans la courbe. Sans décor, on sonde et le lancinant son sort. Le son dévie, devient geste, on accélère, on accélère et les mots sonnent et les mots, scions-les, oscillons, oscillons, scions la langue de bois. Promenons-nous ensemble, vous et nous, prenons un temps, un temps pour rien, un temps pour dire ding ding dong, nous ne dormons pas.» M.U.

Le 07 mai, à 20h30
HS de Katalin Patkaï, Ernesto Boiffier Patkaï
Performance
Premiers mots d’un conte, premiers pas d’une nouvelle exploration qui met en jeu son fils, Katalin Patkaï pose à travers HS son regard sur l’enfance. «Il y a Ernesto, cinq ans, avec qui je me suis amusée. On a chahuté, on a construit des cabanes, on a lu, on a réfléchi ensemble sur la vie, demain, après… Ce n’est pas plus que cela, mais c’est énorme. Maeterlink dit que « l’enfant qui se tait est mille fois plus sage que Marc-Aurèle qui parle. Et, cependant, si Marc-Aurèle n’avait pas écrit les douze livres de ses méditations, une partie des trésors ignorés que notre enfant renferme ne serait pas la même. » HS parle de cela plus ou moins clairement.» Katalin Patkaï

Les 11 et 12 mai, à 20h30
En regardant le ciel de Maki Watanabé, Violaine Lochu, Bernard Bousquet
Danse / Arts plastiques / Musique
Au son de la voix et des instruments de Violaine Lochu, au milieu des peintures et sculptures de Bernard Bousquet qui se tournent et se retournent, Maki Watanabé nous entraîne vers un corps autre; sidéré ou en mouvement, le corps qu’elle désigne nous renvoie vers nos plus lointaines origines et puise son énergie dans la nuit des temps.

Le 21 mai, à 20h30
Le Grand écart de Anne Dreyfus, Charles Pennequin, Jean-François Pauvros
Danse / Poésie / Musique
La chorégraphe Anne Dreyfus, le poète Charles Pennequin et le guitariste Jean-François Pauvros se réunissent une nouvelle fois au Générateur pour une performance mêlant musique, danse et poésie. «Nous tombons dans la danse. Nous nous laissons penser par elle. Nous nous écartons de nous-mêmes. Nous sommes un corps qui change et qui va danser. La pensée danse aussi. Elle veut également le grand écart. Le chant et le son. La musique et la vie. Tous ces écartements dans l’exister d’hier et celui de maintenant pour malgré tout danser dans le grand cirque du vivant.» Charles Pennequin. Création lumière: Olivier Foy.

AUTRES EVENEMENTS DANSE