ART | EXPO

Paint in Black, and Erase

11 Mai - 22 Juin 2010
Vernissage le 11 Mai 2010

Les vidéos et gravures de Takehito Koganezawa interrogent avec poésie notre perception de la réalité et du monde. Réalisées lors de récents voyages, elles forment une sorte de journal mental, une mémoire intime de l’artiste.

Communiqué de presse
Takehito Koganezawa
Paint in Black, and Erase

L’exposition «Paint it Black, and Erase» réunit vidéos et gravures réalisées lors de récents voyages de l’artiste, et s’annonce comme un journal mental, une mémoire intime de l’artiste.

Les vidéos de Takehito Koganezawa détournent objets ou gestes quotidiens pour mieux en questionner la notion de représentation. Ses sujets — parfois ambigus — se situent à la lisière de la composition et décomposition. «Tout mon travail est une trace» suggère l’artiste.

Ainsi, dans la vidéo Paint it Black, and Erase, les formes tourbillonent, se recouvrent, se superposent, s’effacent. L’espace ressemble dès lors à un graphitti éphèmère, un mémorandum dénué de sens, mais il est surtout question ici de peinture gestuelle.

Untitled (Soft Sculpture Sunset) met en scène un couple de mains gantées qui rejouent le processus d’élaboration d’une sculpture; et peu à peu, la pâte à modeler devient chargée d’une forte composante érotique — voire pornographique.

Bad Ego donne à voir une scène de théâtre d’ombre sous la forme d’une marionnette flottant au gré du vent, et évoque les tiraillements de l’homme, son statut désarticulé devant le monde.

Dans Jet in a rectangle, des trajectoires d’avions à réaction se heurtent au cadre de l’écran et évoquent les écrans de veille ou encore les premiers jeux de balle de nos ordinateurs.

Lyrique et solitaire, Until the end of a tape traduit une nouvelle orientation dans le travail de Takehito Koganezawa avec l’introduction de l’objet. Véritable réflexion autour des notions de cadre et de hors/cadre, cette vidéo interroge aussi la correspondance entre le temps et l’expérience, celle de l’appréhension et de la perception d’un objet. Takehito Koganezawa présente également une série de gravures.

Tout comme dans ses dessins, l’artiste y combine, associe, assemble, distord objets et figures (humaines et animales), le tout avec une grande qualité technique. Ici et là, surgit une certaine ironie du jeu (de mots, de formes ou d’esprit). Incongruité, ambiguité ou non-sens, les oeuvres de Koganezawa interrogent avec poésie notre perception de la réalité et du monde.

critique

Paint in Black, and Erase

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