LIVRES

Nicolas Schöffer

Monographie sur l’œuvre cinétique et cybernétique de Nicolas Schöffer, «programmateur» plus que créateur, comme il se définissait lui-même. Une œuvre proche de l’Op art, où s’expérimente la rencontre de la science et de l’art. Une stimulation des sens à travers les couleurs, les jeux de lumière, le mouvement et la spatialisation.

— Auteurs : Jean-Damien Collin, Éléonore de Lavandeyra Schöffer, Maude Ligier, Éric Mangion
— Éditeur : Les Presses du réel, Dijon
— Collection : Art contemporain
— Année : 2004
— Format : 20,50 X 26 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 288
— Langue : français
— ISBN : 2-84066-131-4
— Prix : 42 €

Présentation

L’ouvrage sur Nicolas Schöffer est publié à l’occasion des deux expositions à la Villa Tamaris et à la Fondation Vasarely. Éric Mangion, commissaire de l’exposition, aborde dans son texte le thème du conditionnement dans l’art, tandis que Maude Ligier, doctorante en histoire de l’art à Paris-IV, étudiant depuis quatre ans le travail de Schöffer, consacre trois essais aux œuvres multiformes de cet artiste. L’auteur définit trois facettes de cette création, — sculpture, architecture et mass média —, et énonce les ressources d’une œuvre, rattachée au mouvement de l’art cinétique, qui s’adjoint dès le milieu des années cinquante la science, et plus particulièrement la cybernétique, mais également la musique, la danse et des procédés cinématographiques pour s’animer, et élaborer un langage moderne, propice à la réalisation d’un spectacle audiovisuel et à un renouveau du processus perceptif. Avec l’épuisement de la monographie des éditions du Griffon publiée en 1963, ce livre comble un vide éditorial et accompagne le lecteur dans la redécouverte de l’œuvre. Salle par salle. La mise en page des visuels épouse le dispositif scénographique des expositions.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Les Presses du réel)

L’artiste
Nicolas Schöffer, né en 1912 à Kalocsa, Hongrie, est mort en 1992 à Paris. Installé en France depuis 1936, il a été nationalisé français en 1948.