DANSE | FESTIVAL

Kalypso 2018

07 Nov - 16 Déc 2018

Avec une centaine de représentations, dans vingt lieux d'Île-de-France, portées par une cinquantaine de compagnies... Le festival Kalypso 2018 sera dense. Et pour sa sixième édition, Kalypso réserve une plongée chorégraphique dans la culture Hip-Hop la plus actuelle et diverse.

Après avoir électrisé le sud de la France, le festival Karavel poursuit son périple en ÃŽle-de-France, en tant que festival Kalypso. Comme des jumeaux, Karavel et Kalypso se ressemblent sans être identiques. Karavel (12e édition) est porté par le Pôle en Scènes, à Bron, et Kalypso par le CCN de Créteil (Centre Chorégraphique National), dirigé par Mourad Merzouki (Cie Käfig). Karavel se déploie autour de Lyon d’octobre à novembre, tandis que Kalypso prend le relais de novembre à décembre, autour de Créteil et Paris. Pour sa sixième édition, Kalypso 2018 va ainsi fédérer une cinquantaine de chorégraphes et compagnies. Pour près d’une centaine de représentations dans vingt lieux du Grand Paris. Festival de danses Hip-Hop, Kalypso leur entrelace également cirque, performance, danse contemporaine… De quoi prendre la pulsation des émergences urbaines internationales. Pour une édition 2018 de Kalypso notamment placée sous le double signe (cartes blanches) des chorégraphes Bruce Ykanji et Sandrine Lescourant.

Kalypso 2018 : 51 compagnies pour fédérer les danses urbaines actuelles

À l’aune d’une carte blanche, le chorégraphe Hip-Hop Bruce Ykanji fera l’ouverture du festival. Côté pointures, Kalypso sera l’occasion de revoir Elektrik (2017) de Blanca Li, et de découvrir en ÃŽle-de-France Vertikal (2018), de Mourad Merzouki. Autre pièce énergique, Fouad Boussouf (Cie Massala) présentera Näss (Les gens) (2018). Tandis que la compagnie Dyptik rejouera Dans l’Engrenage (2017), du chorégraphe Mehdi Meghari. De battles en concours jeunes talents, Kalypso réservera aussi des moments de scène ouverte. Parce que les danses urbaines sont aussi des terrains d’appropriation et d’expression. Autre temps singulier : la soirée « Loop », au Carreau du Temple. Quatre chorégraphes ont été invités à composer, chacun, une pièce courte. Le développement des quatre créations a ensuite été documenté au fil des mois. Avec une projection de ces documents avant chacun des quatre lives. Pour une soirée, « Loop », en forme d’immersion dans la fabrique de la culture Hip-Hop contemporaine.

Un mois de danses Hip-Hop : entre émergences internationales et transmission

Entre émergences et hip-hoppers confirmés, Kalypso 2018 se fera l’écho de la pluralité des danses urbaines actuelles. Avec des chorégraphes comme Leïla Ka (Pode Ser, 2017), Bruno Beltrão (Inoah, 2017), la Cie Black Sheep (avec Wild Cat, 2018, de Saïdo Lehlouh et Syn., 2018, de Johanna Faye, avec Sandrine Lescourant)… Danseuse de la Cie Amala Dianor, Sandrine Lescourant a pour sa part fondé la compagnie Kilaï, en 2015. La création Syn., avec Johanna Faye, est sa troisième pièce, après Parasite (2015) et Icône (2016). En tant que professeure, elle développe également une pédagogie basée sur l’improvisation. De dix ans son aîné, Bruce Ykanji cultive lui aussi une passion pour la transmission. En tant que créateur de l’événement « Juste Debout », notamment. Une compétition annuelle internationale de danses Hip-Hop (16 000 spectateurs ; 4 000 danseurs). En leur confiant à chacun une carte blanche, Kalypso 2018 souligne ainsi la valeur de la transmission culturelle.

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