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Marisa Baumgartner

06 Mai - 13 Juin 2009
Vernissage le 06 Mai 2009

Occupant à la fois les murs et la vitrine extérieure de la galerie, Marisa Baumgartner a choisi de réaliser une installation photographique murale et de grandes oeuvres sur papier.

Communiqué de presse
Marisa Baumgartner 
Marisa Baumgartner 

LMD galerie présente la première exposition de Marisa Baumgartner en France, du 6 mai au 13 juin 2009. Occupant à la fois les murs et la vitrine extérieure de la galerie, l’artiste a choisi de réaliser une installation photographique murale et de grandes oeuvres sur papier.

L’installation photographique s’étend sur la vitrine extérieure et sur le mur du fond de la galerie. Constituée de milliers de points, elle révèle des images que le spectateur ne peut toutefois saisir entièrement et qui le déséquilibrent.

Sur la vitrine extérieure, des arbres masquent en partie la vision poétique d’une ville au loin. Une fois à l’intérieur, le spectateur retrouve la présence de la ville, mais des phares de voiture pointés vers lui soulignent sa vulnérabilité à un environnement cette fois agressif, où la nature a disparu.

En mêlant la beauté des couleurs, la technique digitale, les motifs des points et de la grille, le langage de Marisa Baumgartner opère un rapprochement entre minimalisme et pop art. Elevée entre l’Autriche et les Etats-Unis, elle construit des images qui montrent sa vision du monde au travers de grilles et reflètent son sentiment de ne jamais appartenir tout à fait à un pays ou une communauté, d’être à la fois “à l’extérieur et à l’intérieur”.

Dans la galerie, Marisa Baumgartner expose six oeuvres sur papier : des photographies de webcams qu’elle repeint (“Overpaints”) et dont le titre correspond simplement à la date de la prise de vue.

Avec ces nouvelles oeuvres, l’artiste continue d’utiliser, comme elle le fait depuis 2006, des images prises dans le paysage public par des webcams, outil ambivalent puisqu’il lui sert à communiquer avec ses proches depuis l’étranger, mais peut aussi être un instrument de surveillance et d’aliénation. En peignant sur ces clichés d’apparence anonyme, l’artiste se les approprie et réintroduit une dimension humaine.

Dans la continuité de l’installation murale, trois paysages montagneux enneigés sont opposés à trois vues nocturnes de New York. Les vues de la ville, sombres et inquiétantes, presque des ruines, révèlent la fragilité et le caractère éphémère de toute construction humaine. Au contraire, les paysages blancs de montagne, symbolisent la pérennité et la solidité de la roche.

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