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L’Invention du paysage

Essai sur le paysage en tant qu’invention née du besoin de cadre et de composition, et son extension contemporaine, l’environnement. Une artificialité démontrée par la construction des jardins, la composition artistique du land art, etc. Une nature cadrée par notre perception, encadrée dans des tableaux, ou recomposée par la technologie, devenant paysage.

— Auteur : Anne Cauquelin
— Éditeur : Presses universitaires de France, Paris
— Collection : Quadrige / Essais Débats
— Année : 2004 (Première édition aux Puf : 2000)
— Format : 12,50 x 19 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 181
— Langue : français
— ISBN : 2-13-054485-1
— Prix : 10 €

Présentation

« La notion de paysage et de sa réalité perçue sont bien une invention, un objet culturel déposé, ayant sa fonction propre qui est de réassurer en permanence les cadres de la perception du temps et de l’espace ». Cette enquête philosophique sur l’élaboration, pour nous Occidentaux, de la notion de paysage, part d’un constat surprenant : « c’est qu’il n’y a, chez les Grecs anciens, ni mot ni chose ressemblant de près ou de loin à ce que nous appelons paysage ».

Du « Jardin d’Épicure », métaphore de la sagesse d’une vie à l’écart des tempêtes, à nos modernes pratiques urbaines paysagées, le paysage délimite un cadre de vision. Il a été pensé et construit comme équivalent de la nature et ainsi « nous aurions grâce au paysage, un regard vrai sur les propriétés de la nature. Mais quel travail faisons-nous quand nous voyons » un paysage ?

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions des Puf)

L’auteur
Anne Cauquelin est philosophe, professeur des universités. Auteur de plusieurs ouvrages sur Aristote mais aussi sur la ville et l’art, elle a publié dans la collection « Que sais-je ? » Les Théories de l’art et L’Art contemporain.