ART | EXPO

Let’s Get Physical!

05 Avr - 13 Avr 2014
Vernissage le 05 Avr 2014

Une exposition pour découvrir un monde sonore inédit: les sons de l’air comprimé ou celui des étincelles électriques, le mouvement de haut-parleurs inaudibles et le son de l’endroit lui-même, de son environnement. Trois artistes venus du Québec, de Belgique et de France: Jean-François Laporte, Arnaud Paquotte et Xavier Charles.

Jean-François Laporte, Arnaud Paquotte et Xavier Charles
Let’s Get Physical!

Durant neuf jours, à La Générale, ancien centre de distribution d’électricité caractéristique de l’architecture industrielle du début du XXème, Sonic Protest Xe édition propose une exposition collective d’art sonore: «Let’s Get Physical!»

L’exposition sera l’occasion de découvrir un monde sonore inédit: les sons de l’air comprimé ou celui des étincelles électriques. On y entendra aussi le mouvement de haut-parleurs inaudibles et le son de l’endroit lui-même, de son environnement, par opposition et contraste, dans les silences et les échos. On y trouvera les œuvres de trois artistes venus du Québec, de Belgique et de France: Jean- François Laporte, Arnaud Paquotte et Xavier Charles qui présentent tous trois leurs travaux d’installations sonores pour la première fois à Paris.

L’exposition «Let’s Get Physical!» est aussi rythmée par un mini-cycle de trois rendez-vous: le module se compose en première partie de la restitution d’un atelier mené par Sonic Protest avec des publics spécifiques (lycéens, étudiants, jeunes adultes ayant des troubles autistiques) et d’une conférence, puis en seconde partie, d’un concert/performance. Les trois conférences sur la physicalité du son seront menées, respectivement, par: Andy Bolus, musicien, Harold Schellinx, fondateur (avec d’autres) du post-punk néerlandais et chercheur en mathématiques et Emmanuel Ferrand, chercheur à l’Université Pierre et Marie Curie.

Débutés l’année dernière, les ateliers sont un élément important du travail de démocratisation des pratiques que veut développer Sonic Protest. En 2014, Anla Courtis poursuit son travail avec les jeunes de l’hôpital de jour d’Antony, le festival renforce également son lien avec le Lycée Autogéré de Paris où Andy Bolus, figure importante de la noise music, propose un atelier sur le circuit bending pendant quatre mois. Enfin Jean-François Laporte explore le feed-back avec les étudiants de l’École Nationale d’Arts de Cergy. Ces trois ateliers viendront présenter leurs travaux à l’occasion du festival.

Pour finir, Sonic Protest propose à un collectif d’artistes multimédias de venir hacker l’exposition «Let’s Get Physical!» et son lieu pour la création d’une œuvre collaborative et ouverte: Mikro.TV, une micro station de télévision construite sur place.

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