ART | EXPO

Le souffle des chimères

21 Sep - 27 Oct 2012
Vernissage le 20 Sep 2012

Manifestement Peint Vite (MPVite) propose une carte blanche à la commissaire Lucie Orbie, qui présente son projet d’exposition «Le souffle des chimères» autour de ce qui a trait à l’enfance, que ce soit du domaine du mystère, du drame, de la magie ou d'une certaine nostalgie pour ce qui est perdu à jamais.

Claire Adelfang, Julie Béna, Gabriel Desplanque, Sophie Dubosc, Simon Nicaise, Laurent Pernot, Linda Sanchez, Sophie Sherman
Le souffle des chimères

Par cette exposition, Lucie Orbie vient renforcer le désir de MPVite d’accompagner les jeunes commissaires indépendants. Depuis sa création, MPVite a toujours eu la volonté de soutenir la jeune création. «Le souffle des chimères» marque l’envie d’enrichir les projets de MPVite en ouvrant les candidatures, non plus simplement aux artistes, mais aussi aux jeunes commissaires en leur donnant les moyens d’exprimer leur regard sur l’art contemporain.

Installée dans un hôtel particulier du 19ème siècle, la galerie melanie Rio a su inspirer Lucie Orbie pour son exposition «Le souffle des chimères». Entre contemplation et jeux, le caractère volcanique des chimères envahira les espaces, des salles aux caves de la galerie, dans une tempête d’expériences artistiques. Les artistes et leurs rapports à l’enfance jouent un rôle central pour «Le souffle des chimères» qui questionne nos influences contemporaines et notre fascination pour le sublime.

«Nous aurions pu monter une exposition qui vous aurait convaincus qu’il est facile de retrouver son âme d’enfant, qu’il est possible de retrouver ce moment fantasmé où tout, en apparence, était simple. Mais il est trop tard […]. En grandissant, nos peurs se déplacent. Une fois adulte, nous restons nostalgiques de ce monde de mystères et aimerions que les morts flottent encore autour de nous. Comment définir le souvenir si ce n’est un élément de notre mémoire? Qu’est-ce que la nostalgie hormis la mélancolie, le charme que dégagent nos propres souvenirs?
Nos influences contemporaines affluent vers une insouciante rêverie généralisée où la sphère sociale est empreinte de cette fascination pour cette époque irrémédiablement révolue. Pourquoi chercher à retrouver cet affect alors que l’âge nous permet la maturité, la signification, la compréhension du monde avec raison? Qu’avons-nous perdu dans ce passage de l’enfance à la vieillesse: un point de vue irrationnel qui rendait la vie si magique?»

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