ART | EXPO

Le Peintre dans paysage

26 Juin - 04 Oct 2009
Vernissage le 25 Juin 2009

Le personnage "le peintre" inventé et vécu par Jean le Gac est ici présenté dans son rapport à "la nature". Ainsi la figure mythique du grand créateur qu’explore le Gac depuis une quarantaine d’année nous fait voir ses liens avec la figure non moins mythique de la grande créatrice.

Communiqué de presse
Jean le Gac
Le Peintre dans le paysage

Intitulé Art & nature, le nouveau cycle d’expositions de la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains vise à mettre en valeur la vitalité des rapports que les artistes contemporains ne cessent d’entretenir avec la nature. Qu’ils l’appréhendent comme sujet, comme objet, comme support ou comme matériau. Qu’ils soient peintres, dessinateurs, photographes, vidéastes ou sculpteurs.

Première des quatre expositions illustrant ce cycle,  Le Peintre dans le paysage est l’occasion de présenter le travail de Jean le Gac. Depuis une quarantaine d’années, Jean Le Gac endosse les habits d’un personnage qu’il appelle « le peintre » et dont il accomplit les faits et gestes au sein de toutes sortes de fictions.

S’offrant à voir sous les formes les plus variées — peintures, dessins, textes, photos, sculptures, installations… —, celles-ci ont tant pour cadre que pour motif le paysage, sinon la nature elle-même, entendue au sens le plus large du mot, jusque dans ses formulations historiques, symboliques ou métaphoriques. Voire contingentes.
Les oeuvres réunies à Thonon-les-Bains composeront comme un panel des différentes propositions plastiques qui ponctuent le parcours de l’artiste. Elles témoigneront de la persistance chez lui d’un rapport à la nature qui en constitue comme un possible fil rouge.

Philippe Piguet,
commissaire chargé des expositions.

« Traversée par une vision idéale de l’art, l’oeuvre de Jean Le Gac gravite autour de la figure mythique du peintre, créée en tant que métaphore de la peinture. Des photos-textes des années 1970 aux pastels et peintures associés à l’écrit des années 1980-1990, un agencement formel original permet la création de labyrinthes temporels où interfèrent des faits biographiques réels ou fictifs, de nombreuses références littéraires ainsi que la copie d’illustrations de romans populaires.

Par le truchement de doubles de fiction, par l’éparpillement des indices dans l’écriture et les images photographiques ou picturales, par leur association digressive, la recherche d’une énigme – figure métaphorique de l’art – chemine ainsi d’oeuvre en oeuvre dont les multiples échos se répercutent à l’infini. »

Anne Dagbert, Jean Le Gac, Edition Fall, 1998.

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