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L’autre Amérique

13 Juil - 04 Sep 2005
Vernissage le 12 Juil 2005

Michel Nuridsany présente neuf jeunes artistes brésiliens. Les dessins frénétiquement sexuels d’Arthur Luiz Piza, les boîtes de spaghettis aménagées de Lucia Koch, les corps photographiés par Amilcar Packer, les vidéos de Brígida Baltar et Cao Guimaraes, l’installation de Franklin Cassaro et celle de Carmela Gross et les drapeaux d’Emmanuel Nassar. Une nouvelle découverte d’un paysage artistique contemporain, qui refuse l’exotisme et se penche sur la qualité.

Communiqué de presse
Brígida Baltar, Franklin Cassaro, Carmela Gross, Cao Guimaraes, Lucia Koch, Emmanuel Nassar, Michel Nuridsany, Amilcar Packer, Arthur Luiz Piza
L’autre Amérique

Le Passage de Retz est heureux d’accueillir pour l’été 2005 l’exposition de Michel Nuridsany. Dynamique, inventif, jeune et tropical, tel est le Brésil aujourd’hui, « l’autre Amérique ».

Michel Nuridsany a choisi neuf artistes. Il a demandé à Arthur Luiz Piza de montrer les petits dessins allègres, frénétiquement sexuels, qu’il accumule depuis des mois dans ses carnets et à Lucia Koch ses boîtes de spaghettis aménagées, photographiées de l’intérieur et agrandies à la dimension de modernes architectures. 77 ans pour l’un, 30 ans pour l’autre ; même jeunesse dans l’expression artistique.

Gros plan photographique sur le corps avec Amilcar Packer. Le corps, préoccupation majeure près de la mer, sous le soleil ; avec une vidéo en plus.

Il y a peu de vidéastes au Brésil. Deux ont été choisis par Michel Nuridsany : Brígida Baltar et Cao Guimaraes. La première se met en scène elle-même avec des fioles cousues sur sa robe, s’essayant à capturer le brouillard dans lequel elle avance, le second nous fascine par sa façon de filmer les jeux énigmatiques de deux enfants.

S’il y a de l’enfance chez Franklin Cassaro, c’est dans sa façon d’être léger, d’utiliser des ventilateurs pour faire danser des cubes de papier et de gonfler d’air des « coussins » fait de journaux collés.

Au Passage de Retz, Emmanuel Nassar plante des drapeaux aux couleurs de sa région. En grand. à partir de là, il dérive. Sur toile. Les dérives de Fernanda Gomes se font, elles, sur papier dans le discret et l’intime, la poésie, parfois plus sulfureuse que vous ne le pensez.

Quant à Carmela Gross, elle intervient dans l’atelier du Passage de Retz pour révéler l’espace tout en paraissant en interdire l’accès. Cette artiste aiguë flirte depuis toujours avec l’architecture.

L’exposition refuse l’exotisme. Mesurée et réfléchie, poétique et drôle, elle s’accorde avec un art depuis vingt ans en pleine mutation. Le reste, comme dit Henry James, appartient à la folie de l’art.

Commissaire
Michel Nuridsany 

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