ART | EXPO

Julien Berthier, Vincent Ganivet, Stéphane Thidet, Mathias Schweizer

27 Mai - 08 Oct 2017

Les expositions des œuvres de Julien Berthier, Stéphane Thidet et Vincent Ganivet au Portique, Centre régional d’art contemporain du Havre, dévoilent des sculptures et installations qui renouvellent le rapport au quotidien par le détournement des matériaux, l’exploration des formes et de décalage. Mathias Schweizer propose quant à lui une nouvelle identité graphique pour le centre d’art.

Les expositions « Berthier, Ganivet, Thidet, Schweizer » au Portique, Centre régional d’art contemporain du Havre, présentent des sculptures et installations in situ de trois artistes contemporains qui partagent une pratique fondée sur le détournement des matériaux, et des œuvres de Mathias Schweizer qui mettent en lumière la nouvelle identité graphique du Portique.

Julien Berthier, Stéphane Thidet et Vincent Ganivet : le détournement des matériaux

Alors qu’ils font partie des artistes invités par le Havre pour investir les rues de la ville pendant l’été, Julien Berthier, Stéphane Thidet et Vincent Ganivet présentent des œuvres in situ dans trois expositions personnelles au Portique. Des sculptures et installations qui ont pour point commun d’utiliser des matériaux qu’elles détournent de leur usage habituel pour composer des dispositifs poétiques ou architecturaux.

Chacune à leur façon, les œuvres in situ des trois artistes s’inscrivent dans un échange avec l’espace du centre d’art contemporain. L’œuvre Sans titre (Le Terril) de Stéphane Thidet est un large tas de deux tonnes de confettis noirs. En assimilant les confettis, symboles d’ambiances festives et un amas de charbon ou de cendres, Stéphane Thidet ouvre une réflexion sur les excès et les failles de la société du spectacle et de la consommation. En faussant l’usage de matériaux de la vie quotidienne, il invite questionner les gestes les plus courants.

Mathias Schweizer repense l’identité visuelle du centre d’art

L’installation cinématographique de Julien Berthier s’inscrit dans une pratique qui mêle vidéos, photographies, sculptures et dessins. L’œuvre non dénuée d’humour détourne des les objets usuels et fausse les rapports d’échelle pour offrir un point de vue décalé sur la société et susciter une interrogation sur notre rapport au temps. Chez Vincent Ganivet, des matériaux bruts issus du domaine industriel deviennent les éléments de jeux de construction qui exploitent les notions d’échelle et de matière. Dans l’œuvre réalisée au Havre, Catène de Containers, des containers, objets typiques de l’environnement local, deviennent des briques assemblées en d’immenses arches.

L’intervention du designer graphique Mathias Schweizer a pour but de proposer une nouvelle identité visuelle pour le centre d’art. Une identité graphique intitulée La loi de Henry qu’il repense selon un jeu visuel de paliers et de strates. A cette proposition s’ajoutent d’autres réalisations installées dans les espaces de transition entre les trois expositions personnelles de Julien Berthier, Stéphane Thidet et Vincent Ganivet

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