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In Geneva No One Can Hear You Scream

Le galeriste new-yorkais Marc Jancou a réuni dans une galerie de sa ville natale de Genève une quinzaine d’artistes explorant dans leur travail la l’échec ou l’inconscient, tels Jim Shaw, Adel Abdessemed, David Noonan ou Lucy Stein.

Information

Présentation
Sous la direction de Marc Jancou
In Geneva No One Can Hear You Scream

Cette publication documente une exposition originale organisée par le jeune galeriste new-yorkais Marc Jancou chez BFAS (Blondeau Fine Art Services), Genève, du 13 mars au 26 avril 2008. Elle présente les Å“uvres de 15 artistes, dont les pratiques, qui couvrent les champs de l’installation à la sculpture en passant par la vidéo, représentent toutes une certaine alternative à la logique de l’art actuel et de son exposition (rationnalisation des objets exposés, multiplication des biennales, starification des artistes etc.), en s’intéressant à des thèmes tels que la discontinuité, l’échec, l’inconscient…

Ce catalogue exemplaire contient, sous une couverture en relief, près de 200 illustrations en couleur. Chaque série d’œuvres est précédée d’un entretien avec l’artiste et accompagnée des notices et d’une biographie. Une préface du commissaire de l’exposition constitue une introduction générale, complétée par une conversation entre Adel Abdessemed, Marc Blondeau et Marc Jancou et par un essai de Egidio Coccimiglio.

Foreword de Marc Jancou (en anglais)

«Sea Sick, Mal de Mer, or A Fascinating Arrangement of Particles ? After musing on countless titles that would define this exhibition, I realized that it was impossible. How can one define a group of fifteen highly individual artists ?

In returning home to Geneva, the familiar, Calvinist society, which for many centuries has projected an image of serenity, cleanliness, and democracy to the outside world, I was compelled to find an appropriate spark of provocation. In spite of its ring of a B-movie or horror film, the title was born out of my deep affection for Switzerland. It suggests my ambivalent feelings towards the place that, as a young man, inspired me with a sense of rebellion, adventure, and an undying curiosity for the new. But the beautiful irony that I appreciate most about my home is that it also supplied me with the most important gift : the powerful will to leave.»

Diffusion : Les Presses du réel