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Il était deux fois

01 Avr - 15 Mai 2010
Vernissage le 01 Avr 2010

Vincent Olinet expérimente et construit ses oeuvres comme des objets-jouets en transit entre le réel et l'imaginaire. Fasciné par la fabrication du merveilleux, il sculpte le réel pour lui donner la démesure d'un rêve.

Vincent Olinet
Il était deux fois

Laurent Godin présente la seconde exposition personnelle de Vincent Olinet à la galerie.

«Lorsqu’un peintre ou graveur introduit des personnages dans un paysage ou à proximité d’un monument, ce n’est pas par goût de l’accessoire. Les personnages donnent l’échelle et, ce qui importe davantage encore, ils constituent des points de vue possibles qui ajoutent au point de vue réel de l’observateur d’indispensables virtualités.» Michel Tournier

«C’est une caravelle de cinq mètres de long et de haut, une sculpture de bateau en bois et en corde, s’accompagnant d’un stock de nourriture et de produits divers, assiettes, cuvettes et corde… Une réalité construite au-dessus de l’autre, avec ses propres lois, en bois autoclave pour résister à l’eau.

Un navire maquette qui oscille entre deux échelles, un grand modèle réduit ou une barque améliorée. Flottant sur les deux logiques, son accastillage est aussi utile que les stocks de nourriture qui sont entreposés à ses côtés. Le bateau comme attente, éclairé, quand tout l’équipage se réunit sur le pont.

Les logiques du jeu et l’imagination pour force motrice. Un parcours de la sculpture comme envisageable, imaginable, avec haubans et plates-formes. Habitable par un mini équipage et un capitaine géant. Guidé et gardé par de petits matelots. Les uns transportent et utilisent l’autre, ou le contraire. Le navire est un voyage en lui-même, une expérience de la construction, l’invention d’un édifice personnel. La solitude du maquettiste et son optimisme naïf. Comme un bateau domestique au milieu du salon.» Vincent Olinet

Né à Lyon en 1981, Vincent Olinet expérimente et construit ses oeuvres comme des objets-jouets en transit entre le réel et l’imaginaire. Fasciné par la fabrication du merveilleux, il sculpte le réel pour lui donner la démesure d’un rêve. Il choisit ses sujets pour leur pouvoir affectif, leur potentiel à parler de manière universelle, et les façonne pour amplifier leur naturel scultpural. Ses modèles deviennent des personnalités à double face, jouant sur une perception à la fois attirante et repoussante, entretenant la confusion du vrai et du faux.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Moïra Dalant sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

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