LIVRES | MONOGRAPHIE

Ibai Hernandorena. Rien n’est oublié. Il faut jouer!

Dans l’exposition collective de la Villa Arson, Ibai Hernandorena nous rappelle que les structures et les édifices qui régissent les paysages de notre modernité restent régulés par des conceptions parfois utopiques. Une monographie compile ses recherches.

Information

  • @2015
  • 2978-2-913689-23-7
  • \9€
  • E72
  • Zoui
  • 4Français-Anglais
  • }157 L - 232 H

Présentation
Ibai Hernandorena,
Emily Butler, Valérie Mazouin, Amel Nafti, Audrey Teichmann
Ibai Hernandorena. Rien n’est oublié. Il faut jouer!

La Villa Arson publie quatre monographies des artistes Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq. Au cours de leur résidence à Villa Arson de plus de deux ans, au titre de leur participation au programme de recherche 5/7, les artistes ont pu travailler de concert à la préparation d’une exposition – «L’Après-midi» – et à la conception d’une publication monographique. Le choix de quatre projets éditoriaux distincts est un parti pris qui souligne la pluralité des pratiques. S’agissant d’une première publication pour la majorité d’entre eux, elle constitue une occasion pour les artistes d’opter pour une approche spécifique.

La pratique d’Ibai Hernandorena depuis son entrée dans le programme a confirmé l’emploi des codes de l’architecture moderniste en tant que matériaux de son travail de vidéo, sculpture et installation. Rien n’est oublié. Il faut jouer! inscrit les réalisations récentes de l’artiste dans un environnement dont les standards graphiques et les questionnements théoriques sont issus de la modernité.

«En tant que «programme de recherche en art» et modèle du troisième cycle à venir de la Villa Arson, le 5/7 a pour trait saillant de considérer la pratique artistique elle-même comme un travail de recherche à part entière, de sorte que l’évaluation d’un tel travail ne puisse se faire que sur ses résultats manifestes: exposition et publications. Ainsi, Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq [ont] accompli ce travail pour autant qu’ils [ont] reconsidéré continûment leur propre démarche dans la confrontation éclairée avec des acteurs du champ artistique, avec un lieu de production, d’exposition et d’enseignement de l’art et avec les questionnements qu’ils portent eux-mêmes les uns et les autres.» Amel, Nafti, directrice des études et de la recherche

Publication réalisée dans le cadre du programme 5/7 (pratique, production, exposition) à l’occasion de l’exposition «L’Après-midi», réunissant Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles Quillacq, du 4 octobre au 28 décembre 2015 à la Villa Arson, Nice (commissariat: Mathieu Mercier).

Sommaire
— La Recherche l’après-midi, Amel Nafti
— Château de cartes, Emily Butler
— Fracture. Sur une catastrophe et sa nécessité puis passer outre, Audrey Teichmann
— Pourquoi ne pas aller jouer dehors? ou L’Amoureux, Valérie Mazouin