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Hyperbeau

10 Sep - 23 Oct 2010
Vernissage le 10 Sep 2010

"Hyperbeau" met en communion deux univers hyper guerriers et hyper esthétiques à l’image de notre société des excès. Claire Soubrier et Max Boufathal jouent avec les codes de l’art et de l’artisanat, de l’art, de la mode et de la publicité.

Communiqué de presse
Max Boufathal, Claire Soubrier
Hyperbeau

Claire Soubrier et Max Boufathal se sont rencontrés à l’école des Beaux-Arts de Nantes où ils obtiennent leur diplôme en 2007, avant de s’installer à Bordeaux.

L’exposition « Hyperbeau » est leur première collaboration. Elle met en communion deux univers hyper guerriers et hyper esthétiques à l’image de notre société des excès. Ils jouent avec les codes de l’art et de l’artisanat, de l’art, de la mode et de la publicité.

Parures, armures et masques évoquent à la fois une culture tribale et un monde des hyper apparences. L’exposition rassemble des photographies, des sculptures et des installations. L’humain est au cœur de leurs dispositifs photographique ou sculptural.

«Max Boufathal réalise des sculptures de divinités, de monstres, d’objets d’histoire naturelle.  Il n’hésite pas à piocher dans l’artisanat, les esthétiques des « cultures du  monde » autant de moyens de réaliser des formes qui prennent en compte tous les acquis de la modernité (matériaux, récupération, absence de socle, installation), et de créer de nouveaux artefacts où se mêlent art tribal et consumérisme.

Il met en relation mythes, politique et différents systèmes de croyances au travers d’une exploration subjective de son « noir intérieur », sa culture métisse, et de la notion de communauté. Les œuvres qu’il réalise peuvent dès lors apparaître comme autant de signes issus d’une culture neuve, marginale hors normes.

L’artiste arpente les territoires d’un univers réinventé, aux limites culturelles, codes sociaux et valeurs économiques brouillées. il conçoit une forme d’inventaire subjectif, un rassemblement d’objets évoquant vie quotidienne, visions du futur et survie, ne cessant de croiser référents «ancestraux» et consommation de masse, singularité et appropriation.

Ses oeuvres évoquent des modèles mêlés, altérés, hybridés: leur magnétisme chamanique et industriel pourrait bien pallier ce que Walter benjamin avait décrit comme une «pauvreté en expérience» du monde contemporain.

Constituée à partir d’éléments simples, disponibles, appropriables, cette collection constitue la matière première, la pauvreté  de l’artiste, façonnant à sa manière les formes du monde matériel pour instaurer, en somme, un nouveau référent.» (Yann Chateigné, ancien programmateur du capc Musée d’art contemporain de Bordeaux)

«En utilisant les personnes de mon quotidien, des gens ordinaires j’essaye de créer de l’extraordinaire. Avec la photographie, je décortique, j’épluche les différentes couches de l’identité, les différents costumes, les différents rôles que l’on peut endosser. Le visage est omnis présent dans les dispositifs que je mets en place, il est le point d’accroche.

C’est sans ajout d’artifices liés à la retouche ou au montage photo, que je cherche à créer le dispositif qui pourrait faire croire à la manipulation de l’image alors que celle-ci na pas été retouchée. Je joue avec la capacité qu’à la photo à développer, à révéler la part de magie, de surprise de l’image. 

Par le biais de la photo, je cherche à figer mon modèle, à le rendre sculptural. Je fige le temps et la personne à l’image même d’un happenning.

Grâce au visage, je cherche à donner une nouvelle dimension au «portrait photographique», il devient le révélateur de quelque chose jusqu’alors caché. Mes images sont en apparence lisses, esthétiques oscillant entre l’art, la mode et la publicité. Ces systèmes de représentation admis par l’inconscient collectif, sont la voie la plus sûre pour que tout un chacun puisse s’identifier.

Je mets en relation des éléments que nous n’avons pas l’habitude de voir ensemble, mais qui font partie intégrante de notre inconscient collectif. Je  les rassemble, je les mixe, révélant l’image que l’on ne soupçonnait pas et créant  l’effet de surprise.» (Claire Soubrier)

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