DANSE | MANIFESTATION

Giotto Solo – des vices et des vertus

19 Sep - 19 Sep 2016

À l’occasion de la manifestation «Monuments en mouvement», Carolyn Carlson présente la pièce Giotto – des vices et des vertus au Panthéon. Dans ce solo, la chorégraphe tente de dépeindre les émotions ressenties à la vue des tableaux de Giotto qui ornent la chapelle Scrovegni, à Padoue.

Dans le cadre de «Monuments en mouvement», la chorégraphe américaine Carolyn Carlson présente au Panthéon sa pièce Giotto Solo – des vices et des vertus, créée en 2002.

Les monuments en mouvement

Lancée en 2015 à l’initiative du Centre des monuments nationaux, la manifestation «Monuments en mouvement» provoque la rencontre entre les arts de la danse, du cirque et de l’architecture. L’objectif: offrir une lecture différente du patrimoine bâti en exprimant par la danse les émotions inspirées par la visite ou la contemplation des monuments. Neuf édifices sont ainsi investis par neuf artistes, chorégraphes ou circassiens, devenant le temps d’un week-end l’écrin de leurs créations.

La genèse de Giotto Solo

En 1999, Carolyn Carlson visite la chapelle Scrovegni, à Padoue. Elle en ressort éblouie par les œuvres de Giotto qui décorent les murs de l’édifice. Peintes entre 1304 et 1306, ces toiles recèlent, selon la chorégraphe, de «vérités éternelles». Elles représentent quatorze figures de vices et de vertus: La Prudence, La Force, La Tempérance, La Justice, La Foi, La Charité, L’Espérance, Le Désespoir, L’Envie, L’Infidélité, L’Injustice, La Colère, L’Inconstance et La Sottise. Quelques années plus tard, le metteur en scène Gianni Luigi propose à Carolyn Carlson de concevoir un solo ayant pour sujet les allégories des vices et des vertus. La danseuse est convaincue par ce thème intemporel et inspirée par le souvenir de sa rencontre avec Giotto à Padoue. Elle crée alors la pièce Giotto Solo – des vices et des vertus en 2002.

Danser Giotto

Au Panthéon, Carolyn Carlson, entièrement vêtue de blanc, revisite les œuvres de Giotto observées à la chapelle Scrovegni. Accompagnée par la musique de Gavin Bryars, elle transcrit par la danse les émotions dégagées par les figures de vices et de vertus dessinées par le peintre italien. Carolyn Carlson rêvait de danser Giotto dans une chapelle ou un haut lieu historique parisien. Cela sera bientôt chose faite.

Chorégraphe: Carolyn Carlson
Interprète: Carolyn Carlson
Musique: «the Black river», de Gavin Bryars
Création: 2002, d’après une idée originale de Gianni de Luigi
Production: Carolyn Carlson Company
Production originale: Associazione Instituto della Commedia dell’arte Internazionale

Après La figure du gisant, pièce de Nathalie Pernette jouée les 17 et 18 septembre à l’Abbaye du Thoronet, Giotto Solo sera le dernier spectacle de l’édition 2016 de «Monuments en mouvement».

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