ART | INSTALLATION

Fréquences 3

21 Oct - 19 Déc 2010
Vernissage le 21 Oct 2010

Dernier volet du cycle d’expositions "Fréquences" fondées sur l’absence d’images, "Fréquences 3" présente des oeuvres olfactives de Bertrand Lavier et du collectif RYBn.

Communiqué de presse
Bertrand Lavier, Collectif RYBn
Fréquences 3

N°5 sur Shalimar appartient à la série des objets superposés de Bertrand Lavier (www.yvon-lambert. com). Il est ici question de sculpture: d’une part quand l’artiste superpose les deux célèbres fragrances en modelant une forme et des odeurs inédites, troublantes.
D’autre part, en donnant une place essentielle au titre (une diapositive projetée) qui figure à la fois la superposition des parfums mais aussi le caractère sculptural de l’oeuvre puisque n°5 se situe sur Shalimar.

Aucune hiérarchie de l’objet, pourtant l’un tient lieu de socle et l’autre de sculpture. Seule la position –puisqu’il n’y a aucun autre traitement– confère un autre statut aux objets.

Le collectif RYBn réalise pour « Fréquences 3 » une installation in situ: «Environnement Augmenté 1 est un dispositif de micronébulisation de sérum Isotonic dans l’air, procédant à une ‘hyperminéralisation’ de l’environnement de l’installation. Les diffuseurs sont connectés via internet aux données atmosphériques de la pollution; chaque fois qu’un seuil d’alerte est dépassé, une diffusion de sérum est déclenché dans l’espace d’exposition. L’environnement est sculpté par un processus chimique dont l’expérience est vécue physiquement par notre organisme.
L’installation fait état d’une tendance des sociétés contemporaines à se développer dans l’excès, phénomène qui trouve ses plus brutales incarnations dans les modes industriels de production, dans l’exploitation des ressources naturelles, ou encore dans la spéculation sur les marchés des droits à polluer. Environnement Augmenté 1, sur le mode de l’anticipation, annonce un âge où l’air n’est plus qu’une marchandise, un bien consommable, monétisable et spéculable.» (RYBn)

RYBn réalise pour le Transpalette un dispositif fondé sur les données liées aux pics de pollution. La forme –brume artificielle déclanchée selon des données internet– figure aussi bien la toxicité chaque jour respirée que les particules d’iodes aux bienfaits thérapeutiques bien connus.

Quand l’odeur et les effets bénéfi ques de la matière projetée rencontrent le pouvoir suggestif d’une autre réalité, le corps et l’esprit naviguent d’une sensation à l’autre.

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