ART | EXPO COLLECTIVE

Fragile

12 Jan - 28 Jan 2007
Vernissage le 11 Jan 2007

Peinture, sculpture, vidéo, installation… Une équipe de jeunes commissaires d’exposition et de régisseurs a choisi d’orchestrer une rencontre entre neuf artistes contemporains qui abordent des sujets variés reliés entre eux par un fil rouge: l’adjectif «fragile».

Communiqué de presse
Marianne Batlle, Pascal Bircher, Karine Bonneval, Rodolphe Huguet, Frédéric Léglise, Tianbing Li, Pascal Pillard, Jean-Michel Pradel-Fraysse, Zhe Fan
Fragile

Dans le cadre d’un Master à l’Institut des Carrières Artistiques (ICART, Paris 8e), une équipe de jeunes commissaires d’exposition et de régisseurs a choisi d’orchestrer une rencontre entre neuf artistes contemporains : Marianne Batlle, Pascal Bircher, Karine Bonneval, Rodolphe Huguet, Frédéric Léglise, Li Tianbing, Pascal Pillard, Jean-Michel Pradel-Fraysse et Zhe Fan. Chacun illustre à sa manière un thème vaste, la fragilité, qui autorise une multitude de divagations. Ainsi, les artistes abordent des sujets variés reliés entre eux par un fil rouge : l’adjectif «fragile».

Si Tianbing Li s’attache à matérialiser la schizophrénie identitaire et le métissage des cultures, Pascal Bircher s’attaque à la sphère sociale, sa fragilité factice et les frontières floues entre espaces privé et public. Rodolphe Huguet explore la portée symbolique et le pouvoir des caméras de surveillance dans l’imaginaire collectif. Karine Bonneval met en exergue la fragilité des apparences, illustre les quiproquos, les non-dits et les codes des relations sociales. Marianne Batlle en «jouant à la poupée», à la poupée-pénis plus précisément, scénographie une comédie humaine et Jean-Michel Pradel-Fraysse diagnostique une nouvelle bestialité camouflée sous le vernis social.

Frédéric Léglise capture la fugacité du désir en peignant des corps d’un rose irréel, objets érotiques d’une grande douceur, tandis que Pascal Pillard met la chair à vif pour illustrer des fantasmes plus violents et un équilibre psychologique précaire. Et finalement, de manière poétique, Fan Zhe englobe la totalité des thèmes abordés en une seule idée : la fragilité de l’équilibre entre la raison et la folie, la vie et la mort.

Peinture, sculpture, vidéo, installation… Les œuvres présentées sont à l’origine d’interférences et d’échanges, suscitant une expérience visuelle directe, intense. Les idées qu’elles véhiculent et les images qu’elles génèrent subsistent bien plus longtemps que le temps de la rencontre rétinienne. Le propos n’est pas de définir une quelconque scène émergente et encore moins de se positionner en faveur d’un médium particulier. Il tendrait plutôt à illustrer une époque d’une manière totalement subjective et prôner une pluralité, voire une disparité des supports.

Commissaires
Natalia Grigorieva et Andreina Chaffoteaux.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Laura Davy sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

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