ART | EXPO

Festival des Architectures Vives. La Dixième! (parcours Montpellier)

03 Juin - 14 Juin 2015
Vernissage le 03 Juin 2015

La dixième édition du Festival des architectures vives se déroule à Montpellier puis à La Grande Motte. Chaque parcours donne l’occasion de découvrir des projets créatifs et novateurs autour du thème de «La dixième!» ainsi qu’une exposition «Cartes blanches» laissées aux trois collectifs d’architecture sélectionnés.

ABC Studio, Atelier 1.25, Atelier Roberta, Josseran Crochet, FAKT, Etienne Gobin, Léa Girault, Chloé Morin, Benjamin Joudrier, Nicola Lorusso, Michele Realis Luc, Julien Plessis, Claire Dusonchet, Syracuse University, Marine Gresser, Veronica Hirtz, Margaux Rodot, Mickael Martin, Benoit Tastet, Clémence Durupt, Gabrielle Vinson, Plux 5, Spaces
Festival des Architectures Vives. La Dixième! (parcours Montpellier)

Projets

— Fakt (Sebastian Ernst, Sebastian Kern, Martin Tessarz & Jonas Tratz), The Cloudscape
Hôtel des Trésoriers de la Bourse, 4 rue des Trésoriers de la Bourse
Les thèmes de la légèreté, de l’apesanteur et des frontières douces se traduisent toutes en un monde flottant. Ce monde reflète son environnement et réagira à la plus légère variation de temps, de lumière et de couleur. L’installation est semi-transparente, il n’y a aucune frontière absolue quant à son contexte, pas d’intérieur précis ni d’extérieur, pas de dessus ni de dessous – Seulement un dialogue visuel constamment redéfini entre l’objet et le spectateur, tant qu’une constante transformation de la cour au travers de l’image changeante des ombres et des faisceaux lumineux projetés sur le sol.

— Josseran Crochet, Panta rei
Hôtel de Lunas, 10 rue de la Valfère
Certains bâtiments, comme l’Hôtel de Lunas, ont croisé des centaines de regards au fil des siècles. C’est notre Å“il qui découpe le temps: à mesure que la sédimentation des instants s’y reflète, nous nous noyons dans l’espace qui nous entoure. Le paysage tiédit. Passé le seuil de l’Hôtel, le visiteur ne sentira pas le poids du passé, l’installation le plongera dans une représentation nouvelle du réel. Son imaginaire sera confronté à une véritable mise en abîme. Panta Rei: en grec ancien, la formule signifie «Tout coule», au sens de «Tout passe». Elle synthétise la pensée d’un monde en mouvement perpétuel

— Etienne Gobin, Léa Girault, Chloé Morin & Benjamin Joudrier, L’Anemograf
Hôtel d’Aurès, 14 rue Eugène Lisbonne
Le dix représente par excellence l’achèvement d’un cycle et le commencement d’une nouvelle ère. Il a le sens de la totalité et de retour à l’unité. Un mobile synthétise ces notions, il incarne mouvement, instabilité et transformation perpétuelle en défiant les lois de l’apesanteur et de l’équilibre. C’est une structure légère dont les éléments suspendus entrent en mouvement sous l’action de l’air et la circulation du vent.Articulés sur plusieurs lames de bois, des volumes coniques flottent et se déplacent sans contraintes.

— Atelier 1.25 (Benoit Chantelou, Thomas Landemaine & Nuno Da Silva), DI.X
Hôtel de Philippy, 1 rue du Petit Sce
Un grand X. Un X pour 10, pour fêter les 10 ans du Festival des Architectures Vives. C’est la première image du visiteur qui rentre dans la cour. Cependant, cette installation offre des volumes plus complexes. Au fil du parcours du visiteur, la forme symbolique disparaît pour laisser place à un volume sculpté qui se développe vers les façades de la cour. C’est en réalité une imposante sculpture facettée qui interroge le regard et la notion de point de vue.

— Nicola Lorusso & Michele Realis Luc, Mémento
Hôtel du Palais des Guilhem, 12 rue du Palais des Guilhem
Un hôtel particulier, une cour intérieure, un patio, ces endroits symboliques ont été investis par un million d’enfants, 700 vélos, 90 chats, 50 ballons, une douzaine de tabourets et 9 installations. Combien de stratifications Espace-Temps pourraient être décrites de chaque petit morceau de chaque cour ! La dixième édition, dans notre concept, est une stratification des temps précédents. De même que la Camera Obscura, nous avons superposé les négatifs qui ont construit dans la mémoire collective l’image du FAV comme nous le connaissons aujourd’hui, afin de créer des corrélations potentielles entre différents moments. Les visiteurs découvriront un objet 3D sectionné, composé de tout ce que les cours ont expérimenté au long de ces neuf éditions.

— Julien Plessis & Claire Dusonchet, Gold fish
Hôtel de Rozel, 2 ter rue Saint Pierre
Avec le projet Gold fish, nous souhaitons offrir au visiteur un temps de rêverie et de contemplation, l’installation figurant un ailleurs ici propice à la méditation. A travers un décor théâtral composé d’un sol noir dont émerge un étang d’or habité de carpes, l’installation révèle le volume de la cour et en modifie notre perception.
Réinterprétation de la figure du jardin zen, cette composition abstraite et singulière offre un contraste harmonieux avec la cour. Ici les matériaux s’opposent, comme la surface noire du sol qui répond à la pierre claire des murs.

— Syracuse University School of Architecture, Trans(inter)férence
Hôtel Audessan, 9 rue de la Vieille Intendance
L’installation Trans(inter)ference est un produit de son site, production numérique de sa matérialisation et son interaction avec son observateur – la construction d’un objet intermédiaire. La façade de la cour est à nouveau projetée dans elle-même et devient un labyrinthe de diverses clôtures. La structure résultante est une convergence de dessin et de sculpture dans l’espace. Tandis que sa solidité est définie par la densité matérielle et des lignes de poids dans l’espace, la perception de ce qu’elle est dépend seulement d’une position. Tandis que la réalisation de l’objet semble être complexe, l’assemblage est en réalité basé sur une simple trame couverte par des bandes magnétiques de cassette vidéo.

— Atelier Roberta (Céline Aubernias, Alice Mahin & Chloé Sanson), Heureux événement
Hôtel de Mirman, 7 place du Marché aux Fleurs
Pour cette édition anniversaire qui se doit d’être fêtée, nous avons imaginé une installation éphémère en en éliminant l’aspect jetable, pouvant disparaitre entièrement sans laisser de déchets. Nous proposons de fabriquer un gâteau spécial. Un gâteau qui se coule sur le sol et surprend par sa présence. Cette curieuse pâtisserie est constituée d’Agar Agar, gelée nourricière à la présence étrange et évanescente qui va servir de milieu de culture.

— Marine Gresser & Veronica Hirtz, L’Espace d’un instant
Hôtel Baudon de Mauny, 1 rue de la Carbonnerie
Le présent est un moment vécu, un point précis qui se résout dans l’instant. Cette matière temporelle observe un phénomène de seuil, nous obligeant sans cesse à en sortir pour entrer dans un nouveau, inattendu . Il est pourtant impossible de savoir exactement quand s’opère le changement d’un instant à l’autre, et par conséquent, d’un espace à l’autre. Ce moment précis et éphémère auquel un individu est confronté déstabilise les repères collectivement établis. Sensuel et brut, le sol sableux participe au récit d’un paysage désertique où le temps se perd, où la notion de durée s’évapore, laissant la seule trace de l’instant présent.

— Margaux Rodot, Mickael Martin & Benoit Tastet, Un Dixième de printemps
Hôtel de Griffy, 26 rue de l’Aiguillerie
L’avènement du FAV nous évoque le printemps, aussi fugace soit-il, de ce patrimoine montpelliérain dissimulé. Nous aimons percevoir ces cours intérieures comme des arbres solidement ancrés dans le centre-ville dont toutes les installations en seraient les floraisons éphémères. Notre installation, évocation du o-hanami (coutume traditionnelle japonaise d’admirer la beauté éphémère des fleurs de cerisier) vous permet de plonger dans un moment suspendu. Cette parenthèse hors du temps, évoque l’image des pétales se décrochant à leurs grès. Venez profiter de ce coin de clairière éphémère pour un simple arrêt de rêverie, une sieste méditative allongé dans l’herbe ou un pique-nique improvisé sur une nappe déroulée.

— Clémence Durupt & Gabrielle Vinson, Entre temps
Hôtel de Jacquet, 3 rue Saint Ravy
Pour les dix ans de FAV, c’est une ambiance à la fois colorée et imprévisible que nous souhaitons créer dans la cour de l’hôtel Jacquet. Un plafond éphémère retient une tonne de confettis qui grâce à l’action du visiteur s’échappent et s’éparpillent L’installation évolue dans le temps transformant l’espace de la cour: elle le plafonne d’abord, le rend ludique ensuite, pour le laisser finalement redevenir lui-même. Les derniers jours le ciel est ouvert, et ce «sablier géant» est prêt à être retourné pour les 10 prochaines années.

Exposition: Carte Blanche à…
Cette exposition a pour ambition de donner à 3 jeunes agences d’architectes qui ont pris part au FAV par le passé, la possibilité de nous offrir une création proposant un regard singulier sur le FAV. Comme son nom l’indique des «cartes Blanches» leur sont laisséss, ouvrant ainsi tous les possibles pour la création. Les 3 équipes sollicitées sont:
— L’Agence ABC Studio (Doonam Back et Yann Caclin)
— Plux 5 (Collectif composé d’Etienne Bernier, Marianne Charbonneau, Olivier Bourgeois, Jean Philippe Saucier)
— Spaces (Guillaume Girod, avec Luc Leotoing et Sophie Bourg).

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