DANSE | SPECTACLE

Fauves

03 Mar - 05 Mar 2011
Vernissage le 03 Mar 2011

Michel Schweizer lâche ses fauves ― un groupe d’adolescents ― sur la scène du Théâtre de Chaillot et nous invite à une expérience insolite, où la parole, le chant et la danse ouvrent sur les désirs de la jeunesse, ces « corps heureux en devenir ».

Michel Schweizer
Fauves

Horaires : 19h. Le samedi à 21h.

― Conception, scénographie et direction : Michel Schweizer – la coma
― Avec : Robin Barde, Elsa Boyaval, Pierre Carpentey, Clément Chebli, Aurélien Collewet, Pauline Corvellec, Zahra Hadi, Lucie Juaneda, Elisa Miffurc, Davy Monteiro, Gianfranco Poddighe, Michel Schweizer
― Conception, scénographie et direction : Michel Schweizer
― Création lumière : Yves Godin
― Coach vocal : Dalila Khatir
― Assistante artistique : Cécile Broqua
― Concepteur sonore : Nicolas Barillot
― Régisseur général : Marc-Emmanuel Mouton
― Arrangements musicaux : Gilles-Anthonie Thuillier
― Design graphique : Franck Tallon
― Photographie : Ludovic Alussi
― Jury des auditions au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et au Théâtre national de Chaillot : Michel Schweizer, Herman Diephuis, Dalila Khatir et Gilles-Anthonie Thuillier
― Textes : Bruce Bégout et Vincent Labaume

La Coma et son maître d’œuvre, Michel Schweizer, avaient déjà troublé les rangs de la salle Gémier en 2004 avec le projet Scan. Inclassable, proche de l’art chorégraphique même s’il ne se définit pas comme chorégraphe, Michel Schweizer traque nos travers contemporains avec des outils neufs, une certaine ironie, une écoute attentive, un sens aigu de la mise en scène.

Fauves, dernier projet en date, s’appuie sur un groupe d’adolescents danseurs et chanteurs amateurs. Mais l’ambition secondaire de Michel Schweizer serait ici « d’apporter un éclairage particulier sur comment ces corps heureux en devenir se bâtissent dans les turbulences des mutations culturelles que nous traversons. Comment ce temps de construction de soi se nourrit aujourd’hui de la question centrale du rapport au désir et au plaisir que ces jeunes entretiennent à travers leurs conduites sociales ». Il s’agira alors d’exposer la puissance de l’affirmation de soi comme l’emblème propre à ces verticalités conquérantes, et Michel Schweizer d’ajouter : « Fauves, c’est de nouveau aller à la rencontre d’un “monde” ».

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Fauves

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