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De la démocratie en Amérique

03 Jan - 06 Fév 2008
Vernissage le 12 Jan 2008

Première exposition personnelle en France, l’exposition réunit sous un titre ironique les peintures récentes et très récentes de Larry Deyab dans un accrochage en nombre, comme on le fait à l’atelier.

Communiqué de presse
Larry Deyab
De la démocratie en Amérique

Larry Deyab vient des USA. S’il s’est éloigné, depuis plus d’un an maintenant, de New York pour le Massachusetts où il a grandi et étudié, cédant un moment à la pression immobilière et à celle de la violence de la ville et de la société américaine contemporaine, il dit volontiers qu’il a besoin, pour peindre, du contexte new-yorkais, ou de séjourner en Europe, comme il le fait depuis ces derniers mois. Larry Deyab continue une œuvre intense de peintre, sur des partis pris forts, tant dans son écriture picturale très singulière que par les enjeux des peintures.

Venu d’une abstraction aux tentations formalistes, il a introduit plusieurs ruptures dans son travail qui désormais est très marqué par la société contemporaine, restituée avec une énergie picturale forte, une urgence et une puissance certaines. Deyab travaille souvent à partir d’images médiatiques, dont il s’empare pour en restituer des équivalents plastiques très directs. Violence, guerre, sexe, c’est une forme de la « banalité du mal » qui traverse sa peinture. La guerre en Irak, l’image ordinaire des violences faites aux corps, les figures communes contemporaines (celle du terroriste par exemple, ou celles empruntées à la culture cinématographique, ou encore des figures de héros) traversent les tableaux, réduites à leur évocation élémentaire. Résistant à la virtuosité de la facture savante, il use de peintures et de couleurs empruntées, appliquées de manière rapide et intense. Ainsi se sert-il de peinture en bombe, avec son geste de tracé sans repentir, qui répond à une nécessité expressive au-delà de son éventuelle rudesse ou maladresse. Il en ressort un monde grinçant et violent, et une peinture sans concession, engagée, forte. L’expérience de voyage à Cuba il y a plus d’une dizaine d’année fut un moment décisif pour comprendre comment l’image, le slogan faisaient partie de l’imaginaire public et pour faire revenir ceux-ci dans le champ du tableau.
Christophe Domino

critique

Larry Deyab. De la démocratie en Amérique

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