ART | EXPO

Clouzot et les arts plastiques, une suite contemporaine

17 Nov - 12 Jan 2018
Vernissage le 17 Nov 2017

L’exposition « Clouzot et les arts plastiques, une suite contemporaine » propose à Topographie de l’art, à Paris, une relecture des films d’Henri-Georges Clouzot par treize artistes contemporains. Peintures, installations, sérigraphie, photographies, bande dessinée et vidéos s’inspirent des thèmes majeurs du grand cinéaste comme le mystère, la noirceur, la jalousie, l’amour fatal ou la folie.

L’exposition « Clouzot et les arts plastiques, une suite contemporaine » à Topographie de l’art, à Paris, réunit les œuvres, peintures, installations, sérigraphie, photographies, bande dessinée et vidéos, que treize artistes contemporains ont réalisées en s’inspirant de l’univers du cinéaste Henri-Georges Clouzot.

Prolonger les rapports entre le cinéma d’Henri-Georges Clouzot et les arts plastiques

L’exposition « Clouzot et les arts plastiques, une suite contemporaine » s’inscrit dans l’hommage rendu au grand cinéaste tout au long de l’année 2017 et en 2018, pour marquer l’anniversaire de sa naissance en 1907 et de sa mort en 1977 à travers des rétrospectives, expositions et éditions. Elle prolonge le dialogue qu’entretenait la production cinématographique d’Henri-Georges Clouzot avec l’art de son temps à travers les créations de treize plasticiens contemporains.

Les films d’Henri-Georges Clouzot sont marqués par un rapport intense avec les arts plastiques. Ainsi le film L’Enfer, réalisé en 1964, témoigne des expérimentations du réalisateur et de ses recherches formelles, notamment en matière d’éclairage des corps humains, tandis que le film La Prisonnière, de 1968, situe son action dans le milieu de l’art cinétique et des amateurs et collectionneurs d’art contemporain.

Tïa-Calli Borlase, François Boisrond, Aurélie Dubois revisitent les films d’Henri-Georges Clouzot

L’enjeu de l’exposition est de proposer une lecture originale de l’œuvre d’Henri-Georges Clouzot par treize artistes dont la pratique relève de médiums variés et dont la culture cinématographique est postérieure à l’époque d’Henri-Georges Clouzot. Chacun a réalisé une œuvre inédite en rapport direct avec l’univers du cinéaste, ce qui permet une évocation selon des modalités non cinématographiques de ses thèmes majeurs comme le mystère, la noirceur, l’angoisse, la trahison, la jalousie, l’amour fatal, la folie ou encore le voyeurisme.

L’installation que propose Tïa-Calli Borlase est inspirée du film Quai des Orfèvres : chacun des objets qui la composent, sept sculptures et une série de photographies, forme la métonymie des personnages principaux du film dont ils porte le prénom, à l’image d’un pistolet sculpté à partir de baleine plastique recouverte de tissu, intitulé « Maurice » (Le pistolet). François Boisrond réalisera in situ, en public, une peinture inspirée d’une des scènes du film Les Diaboliques.

Une installation d’Aurélie Dubois revient à travers le morcellement sur les rapports d’influence qui traversent le film La Prisonnière. Une vidéo diffusée en boucle d’Ange Leccia, intitulée Charlotte, réactualise un portrait de jeune femme que l’artiste avait réalisé en 1996, en s’inspirant du film L’Enfer et en particulier du travail sur la lumière qu’Henri-Georges Clouzot avait réalisé avant le tournage avec Romy Schneider.

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