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Between Worlds

06 Mai - 26 Mai 2010
Vernissage le 06 Mai 2010

Polixeni Papapetrou photographie ses enfants et leurs amis dans des scènes d’extérieur, au sein de la nature australienne. Dans «Between Worlds», les enfants portent des masques d’animaux et sont représentés en êtres hybrides, des créatures à mi-chemin entre le monde animal et humain.

Communiqué de presse
Polixeni Papapetrou
Between Worlds

LMD galerie présente «Between Worlds», la dernière série de photographies de Polixeni Papapetrou réalisée en 2009. Depuis 2002, Polixeni Papapetrou photographie ses enfants et leurs amis dans des scènes d’extérieur, au sein de la nature australienne. Dans Between Worlds, les enfants portent des masques d’animaux et sont représentés en êtres hybrides, des créatures à mi-chemin entre le monde animal et humain.

De telles représentations sont nombreuses dans la mythologie grecque par exemple et dans certaines religions. Mais rares sont celles qui montrent des enfants, sujet sans doute trop transgressif comme le souligne Susan Bright dans son essai sur ce travail récent de l’artiste.

Les treize images de «Between Worlds» n’ont cependant rien de choquant. Les enfants y portent des masques d’animaux glanés au cours de voyages, des habits vintages et des accessoires soigneusement choisis, dans des mises en scène très contrôlées qui font référence tant à l’histoire de l’art qu’aux contes et au monde imaginaire de l’enfance.

Ainsi, The Harvesters met en scène trois petits cochons dans une scène champêtre dont la composition est inspirée du tableau Des Glaneuses de Jean-François Millet (1857). The Caretaker est certainement le plus inquiétant puisqu’on y voit un enfant portant un masque de gorille à l’expression menaçante, assis sur une chaise en bois au milieu d’un paysage calciné et tenant mystérieusement un trousseau de clefs. Inspiré du célèbre arrangement en gris et noir, portrait que James Whistler fit de sa mère en 1871, cette image a été prise dans le parc national de Kingslake après que le feu ait ravagé le bush.

Le travail de Polixeni Papapetrou se développe en effet en lien direct avec la nature australienne, sa beauté sauvage, fascinante mais parfois dangereuse. Ainsi, la série «Haunted Country», en 2006, était basée sur les histoires d’enfants perdus dans le bush. La photographe tire de cette nature une palette de couleurs riches et vives, utilisant la lumière naturelle sans aucune manipulation.

Les photos de Polixeni Papapetrou rappellent dans une version contemporaine les représentations de l’enfance victorienne de Julia Margaret Cameron. Le fait de photographier ses propres enfants, en toute complicité mais non sans susciter les critiques, rapproche également son travail de celui de Sally Man. D’origine australienne, Polixeni Papapetrou vit et travaille à Melbourne.

Vernissage
Jeudi 6 mai 2010. 18h.

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