ART | EXPO

Bertille Bak

09 Jan - 12 Fév 2017
Vernissage le 09 Jan 2017

L’exposition « Bertille Bak » au Frac Normandie Caen réunit six vidéos de la plasticienne française. Une programmation vidéo qui a pour sujet central l’homme, les communautés sociales, leur identité, leurs rites, leur territoire et leur histoire.

L’œuvre de Bertille Bak est à l’honneur de la programmation annuelle de vidéos qu’organise le Frac Normandie Caen. Six vidéos de l’artiste originaire d’Arras sont présentées. Toutes sont portées par le même intérêt pour les communautés humaines.

Des vidéos qui ont l’homme pour sujet central

Le titre de la vidéo Le tour de Babel, qui appartient à la collection du Frac Normandie Caen, résume idéalement les thèmes qui irriguent l’ensemble de l’œuvre de Bertille Bak. Chacune des réalisations vidéos de cette dernière ont pour sujet l’homme, souvent étudié au sein d’une collectivité. Les origines de la plasticienne, née à Arras et petite-fille de mineur, ont orienté une démarche artistique consacrée aux notions de communauté, de territoire, d’histoire, de mémoire et d’identité.

Bertille Bak observe les communautés en s’intégrant en elles

La vidéo Faire le mur a pour cadre la commune de Barlin, dans le Pas-de-Calais, une ancienne cité minière réhabilitée. Elle y suit le combat quotidien des habitants contre des promoteurs immobiliers qui cherchent à les pousser à déménager. Face à cette pression, les Barlinois mettent en place une résistance qui repose sur des réseaux de solidarité. Pour mener à bien la réalisation de la vidéo, Bertille Bak use de sa méthode habituelle consistant à s’intégrer dans la communauté qu’elle a décidé d’observer et à établir une complicité avec les individus qui la composent. Ainsi s’amorce un projet dans lequel les individus qui en sont le sujet sont aussi partie prenante.

Le portrait plein de poésie d’un monde passé

Les vidéos en noir et blanc de la série Court sont également réalisées à Barlin mais dans ces courts métrages, l’observation de la société par Bertille Bak se fait par le biais de la fiction. Par des pastilles entre humour et drame est exposé un monde qui appartient au passé, marqué par une histoire douloureuse liée à la fermeture des mines. Les vidéos forment des portraits pleins d’humanité où s’invite la poésie : des enfants fabriquant des frites à la chaîne, une vieille dame notant les plaques d’immatriculation des véhicules qui passent devant chez elle, d’anciens mineurs reconvertis…

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