DANSE | SPECTACLE

Adage démesuré

15 Fév - 18 Fév 2008

Valeria Apicella signe la suite du duo Adage, dansé en 2006 sur la pelouse du campus de la Cité internationale. Un trio inspiré du mouvement libre des herbes sauvages...

Valeria Apicella
Adage Démesuré

Lundi 19h30. Vendredi et samedi 20h30. Dimanche 17h30
Durée
: 1h00
— Chorégraphie
: Valeria Apicella
— Assistant : Cyril Béghin
— Création musicale : Olivier Demeaux
— Ondes Martenot : Julie Pierrejean
— Textes : Alexandre Costanzo
— Création lumière : Laurent Schneegans
— Accessoires et costumes : Elsa Pavanel et Séverine Thiébault
— Recherches : David Lemoine, Alexandre Costanzo
— Chorégraphie, danse, voix : Valeria Apicella, Noriko Matsuyama, Serge Ricci

Qui a vu Valeria Apicella danser ne l’oublie pas. Dans les chorégraphies de Paco Dècina, elle nous laisse le souvenir d’une sculpture vivante.

Depuis 1997, Valeria Apicella a dansé dans toutes ses pièces ; parallèlement elle a créé sa compagnie 3.14 avec Cyril Béghin, critique de cinéma, et une première pièce, un solo, L’Assise en 2005. En 2006, pour l’ouverture de saison du Théâtre de la Cité internationale, elle présentait sur l’herbe du campus Adage, un duo de 15 minutes avec Noriko Matsuyama, qui était la première étape de cette création.

Adage démesuré est inspirée de la vibration produite par la couleur verte, du mouvement libre des herbes sauvages qui recouvrent des terres abandonnées chargées de mémoire, horizon d’un plateau en friche d’où peut encore germer la diversité. Pour Valeria Apicella « c’est la recherche constante d’une condition vierge du corps qui en fait le terrain fertile pour laisser naître sur le plateau l’état d’herbe sauvage, par les gestes comme par la voix ».

Adage démesuré
est un trio : deux femmes, un homme. Trois corps qui se complètent, se dédoublent, tantôt se fondent, tantôt affirment leur différence. Le trio devient ainsi trinité, gémellités ou solitudes selon un rythme d’accueils et de miroitements de l’autre. La voix creuse des distances ou appelle des échos, tandis que des cadres et un tapis forment des socles ou des fonds en mouvement pour la poussée des gestes. Pour la chorégraphe, retrouver l’état qui permet le jaillissement, c’est aussi accepter de se laisser surprendre par sa propre étrangeté.

AUTRES EVENEMENTS DANSE