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3mm par an

24 Jan - 23 Mar 2008

Cette première exposition individuelle en galerie d’Evariste Richer reflète les interrogations de l’artiste sur les différentes conceptions de la matière, de l’espace et du temps. Pour cette rétrospective il se penche sur la force d’attraction et d’échange entre le microcosme et le macrocosme.

Communiqué de presse
Evariste Richer
3mm par an

C’est avec grand plaisir que nous annonçons la première exposition individuelle en galerie d’Evariste Richer, avec lequel nous avons récemment entamé une nouvelle collaboration.

 

Intéressé par les différentes conceptions de la matière, de l’espace et du temps, Evariste Richer associe leurs manifestations comme un chimiste teste des réactions entre les éléments. Pour cette exposition, la concaténation de données abstraites comme la couleur, la forme géométrique et la physique suggèrent la force d’attraction et d’échange entre le microcosme et le macrocosme. L’homme se trouve pris dans ce magnétisme. il est présent dans Cumulonimbus Capillatus Incus, un cube fait de plusieurs milliers de dés à jouer multicolores rassemblés, indéxés au poids moyen d’un homme adulte.

 

Regroupées pour le première fois, les oeuvres ready-made La sonde I, II et III, (trois sondes à avalanche), évoquent un espace hors de portée, désiré et enfoui. Descartes s’est servi de cette relation entre le bâton et l’oeil pour identifier l’organe de la vue et le sens du toucher chez les aveugles. Oeil tactile, chaque sonde porte les couleurs de la chimie – noir, argent et or – tout en se posant à l’entrée de l’exposition comme outil d’investigation.

Objets plongés dans un solipsisme d’outil détourné de son emploi, les sondes donnent la mesure de l’espace mais y présentent aussi une mise en scène de son futur ensevelissement. Cette nuit du monde, plongée dans les strates invisibles (ou futures ?), se manifeste aussi dans Le Grêlon Noir. Un dé à jouer noir tourne sur lui-même à l’infini, comme si la nuit avait déteint sur sa surface, hasard sans dénouement ou astre imperturbable.

 

Ce jeu de va-et-vient entre l’échelle cosmique et la portée de l’observation, entre ce que nous voyons et ce que nous savons, motive une recherche téléologique. Tel est le cas dans Les Invariants, une double sculpture murale reproduisant Le triangle maléfique de Platon. Ce jeu stimule une angoisse abstraite par la reconstruction d’un même triangle rectangle en faisant disparaître un des fragments qui en constitue la surface. Cette énigme optique qui a pourtant une résolution mathématique logique, déstabilise par l’évidence d’un phénomène dont l’explication latente est suspendue.

critique

3 millimètres par an

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