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Le galeriste

En une suite de textes courts, tantôt drolatiques, tantôt nostalgiques, qui forment autant de tableaux ou de scènes saisies sur le vif, Bernard Vidal, propriétaire d’une galerie à Paris, nous livre une vision critique et amusée du monde de l’art et de ses divers protagonistes avec leurs passions, leurs faiblesses ou leurs imprudences.

Information

Présentation
Bernard Vidal
Le galeriste

Des visites d’ateliers jusqu’aux foires où son activité le conduit, le regard que pose le galeriste sur l’engagement des artistes, la ferveur des collectionneurs ou les étonnements du public, met finalement en jeu ses propres émotions et éclaire son choix d’un art à la recherche de la forme et du sens, à distance de la provocation, des modes, aussi bien que du «goût moyen».

En une suite de textes courts, tantôt drolatiques, tantôt nostalgiques, qui forment autant de tableaux ou de scènes saisies sur le vif, Bernard Vidal, galeriste à Paris, nous livre une vision critique et amusée du monde de l’art et de ses divers protagonistes avec leurs passions, leurs faiblesses ou leurs imprudences.

«Le propriétaire d’une galerie d’art doit, certes, avoir une connaissance de l’art, mais ce n’est qu’un maigre début. Pour réussir à composer avec les divers éléments de sa clientèle — artistes, musées, le public des acheteurs, le public des curieux, historiens d’art, critiques d’art, conservateurs, maîtresses, épouses, avocats de l’immobilier, enfants déshérités — le propriétaire d’une galerie doit avoir les talents d’un psychothérapeute, la rouerie d’un arnaqueur à succès, la sensibilité d’un artiste, l’habileté en affaires d’un entrepreneur de start-up, le charme d’un maître d’hôtel et l’obstination d’un joueur professionnel.

Bernard Vidal a toutes ces qualités mais, en plus, il a un style littéraire élégant, charmant et nuancé qui, associé à la somme de ses souvenirs, lui permet de raconter les expériences très drôles qu’il a vécues dans l’exercice des différents rôles requis par sa profession. Le résultat est un récit plein d’esprit, merveilleusement écrit, de son expérience de propriétaire de galerie.»
Frederick Wiseman

Sommaire
— Au vernissage de Louis Pourrat
— Le collectionneur Larsen
— Performances à Cologne
— Délicieux moments à Art Brussels
— Pommidoro, d’un amour inquiet
— Livre d’or
— Dessous colorés
— Aurélie Goupil lit Ovide
— Caillavès fecit
— Beautés publiques, beautés cachées
— Visite d’atelier
— Comme un frère
— Femmes d’artiste
— Ce que la galerie m’a appris des femmes
— Et pourquoi j’ai peur maintenant des enfants
— Le portrait
— Ode à l’oubli
— Custom drawings
— Grand amour
— La fin du monde
— Saint Augustin
— Je connais bien la France!
— Le retable d’Issenheim
— Mon révérend
— Green whisper
— Un grand nom
— Baldovinetti
— Blasons
— Robert’s fatwa
— Ivan Puni, dit Jean Pougny
— La dernière vente
— Georges est mort!
— La valise
— La dame blanche