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Yen, Euro, Dollar (YES)

20 Juin - 15 Juil 2003

Le support photographique mis en situation: grands formats, installations, editing, accompagnement sonore... Des œuvres comme un acte de résistance à la vitesse, aux flux d’informations. Des œuvres qui posent la question du corps dans la ville, en particulier à Tokyo, Paris et New York.

Communiqué de presse
Steffen Rault
Yen, Euro, Dollar (YES)

La pratique de Steffen Rault met en situation la photographie et le médium qui la porte. Geste vécu quotidiennement, c’est un acte de résistance à la vitesse, aux flux d’informations. Il dévoile ici différentes facettes de son travail récent et de son rapport a l’image: grands formats, installations, editor, accompagnement sonore…

Trois mégalopoles, Tokyo, Paris et New York surgissent de son regard nomade. Attentif à leurs économies de surface, aux flux humains autant qu’a l’individu singulier, il soulève à travers cette exposition les questions qui taraudent les corps contemporains: comment habiter ces mécaniques colossales, comment mettre l’être à l’échelle de la ville?

Certaines installations photographiques reposent sur un objet de communication pendu à nos yeux dans notre environnement urbain.
Le caisson lumineux traditionnel suppose une rotation des images et, dans ce projet, l’interchangeabilité des photographies donne un rythme, créé une séquence lieu / temps / impression sonore. La lumière-source projette l’idéogramme sur celui qui la regarde. Occuper cette niche dans la ville devenue média, c’est reprendre la parole dans une urbanité calée sur les plans-marketing.

Multiplier les générations d’une image: le soldat, les véhicules enlisés au fond du canal révèlent une sédimentation inattendue sous l’apparence lisse des flots, du flux des communications artificielles qui portent la «révolution» fébrile du monde.
Dans ces travaux, l’empreinte argentique est poussée à son paroxysme. Le filtrage prolonge la logique propre de chaque image, au-delà du document sur le réel. En éxagérant la chromie des images, il rend leur éclat artificiel à des objets de consommation voués à l’entropie.

Avec ce travail photographique, Steffen Rault plonge le spectateur dans une réalité momentanément suspendue. Il provoque un glissement de sens, jouant du réel pour le tourner en fiction.

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