ART | EXPO

( 1+√5 ) / 2

24 Nov - 19 Jan 2019
Vernissage le 24 Nov 2018

L’exposition « ( 1+√5 ) / 2 » à la galerie parisienne Eric Dupont dévoile de nouvelles œuvres de Yazid Oulab : des peintures inspirées de la physique quantique et des sculptures à la recherche du nombre d’or qui réconcilient science et spiritualité.

L’exposition « ( 1+√5 ) / 2 » à la galerie Eric Dupont, à Paris, réunit de récentes peintures et sculptures de Yazid Oulab qui offrent un dialogue entre spiritualité et mathématiques.

« ( 1+√5 ) / 2 » : des peintures et sculptures de Yazid Oulab inspirées par la science

La démarche plastique de Yazid Oulab, profondément autobiographique, s’enracine dans son origine familiale : né d’une mère professeur de français et d’un père mécanicien, il se considère comme le fruit de ces deux versants, intellectuel et ouvrier : « À la base de mon travail, il y a l’outil de l’ouvrier, puis il y a la réflexion, l’esprit et donc la connaissance. » explique-t-il. Une dichotomie qui se retrouve aussi dans l’aspect à la fois parfaitement contemporain et la tradition spirituelle ancienne que porte son Å“uvre.

C’est également un dialogue singulier qu’instaurent les nouvelles peintures sur toile et sculptures de Yazid Oulab, entre les mathématiques et la spiritualité. Elles constituent une application presque littérale de la théorie des cordes, qui cherche à réconcilier la mécanique quantique et la relativité générale en remplaçant les particules par des cordes vibrantes qui peuvent tourner et donc contenir de l’énergie et avoir une masse. A travers ses peintures, Yazid Oulab propose ainsi une plongée dans la physique quantique et sonde la matière au sein du microcosme qu’est la toile.

Yazid Oulab réconcilie mathématiques et spiritualité

Dans les peintures de Yazid Oulab, des fils, droits ou courbes, sont peints à l’aide d’une corde préalablement trempée dans de la peinture qui diffuse la couleur sur la toile encore humide et fixe ainsi les mouvements, vibrations, tensions et ruptures et vibrations qui agitent la matière. A travers ses sculptures comme Grand angle courbe bleu, Petit angle courbe vert et Angle aigu, métal, l’artiste renoue avec les techniques et matériaux des artisans du bâtiment pour engager une réflexion sur le nombre d’or et la recherche de la proportion parfaite.

Si les œuvres de Yazid Oulab ainsi décrites peuvent sembler enfermées dans un hermétisme mathématique, elles plongent en réalité leurs racines du côté du sensible. Leur enjeu est justement la remise en question de l’opposition entre science et spiritualité, rationalité et sacré : elles ouvrent un dialogue entre la physique quantique, les mathématiques et l’histoire de l’homme et de l’esprit.

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