ART | EXPO

Y’a un truc qui masque l’horizon

23 Mar - 30 Avr 2010
Vernissage le 20 Mar 2010

En étalant à plat dans un ensemble de vitrines qui courent tout le long des murs de la galerie une série d’une quarantaine d’œuvres sur papier, Valérie Favre a choisi de construire des saynètes qui se répètent, comme une mise en scène qui se déploie au fil de l’exposition.

Communiqué de presse
Valérie Favre
Y’a un truc qui masque l’horizon

Pour cette nouvelle exposition, Valérie Favre propose de faire découvrir un aspect de son travail moins connu, une plongée dans un univers plus intimiste.

En étalant à plat dans un ensemble de vitrines qui courent tout le long des murs de la galerie une série d’une quarantaine d’œuvres sur papier, Valérie Favre a choisi de construire des saynètes qui se répètent, comme une mise en scène qui se déploie au fil de l’exposition. Certaines figures se retrouvent d’un dessin à l’autre, se répondent et tissent les liens d’une narration. Chaque dessin se présente comme la vision d’un rêve, autour des thèmes chers à l’artiste: la mort, les insectes, les êtres hybrides, mythologiques ou pas. Le réel et l’imaginaire se côtoient pour nous faire plonger dans un tourbillon d’images. Le collage, la photocopie, la récurrence de certains motifs créent une répétition, un rythme, une densité.

Valérie Favre réalise chaque dessin comme une unité, le découpe, puis le recolle, recréant ainsi différents espaces à l’intérieur de la feuille de papier. Le coupé/collé, la technique du collage sont une manière pour l’artiste d’éliminer la première image, de la substituer et ainsi de se la réapproprier. Chaque dessin naît également d’un geste automatique où arrivent ces différentes figures, qui font parfois écho à certaines de ses peintures, se mélangent, se séparent puis se retrouvent côte-à-côte, laissant l’unité de chaque pièce être renforcée par le travail sur le cadre.

Valérie Favre se raconte des histoires, nous raconte des histoires, mêlées d’influences sociopolitiques: la guerre, la mort, la souffrance; quelques suicidés célèbres côtoient des êtres hybrides en quête de sexe au masculin et au féminin.

L’artiste dresse ainsi une forme de repertoire des angoisses du monde et les traite avec l’ironie dérisoire d’une feuille de papier, mise à distance d’où surgit l’humour.

critique

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