ART | EXPO

Worlds Together, Worlds Apart

08 Juin - 02 Juil 2011
Vernissage le 08 Juin 2011

Jules de Balincourt s’intéresse à la propriété double des images qui nous entourent, à la fois physiques et métaphysiques. Dans ses peintures, l'œil se déplace de morceaux abstraits à des détails figuratifs et, d’une toile à l’autre, l’harmonie peut glisser dans le chaos.

Jules de Balincourt
Worlds Together, Worlds Apart

«En alliant abstraction et figuration, j’attire l’attention sur notre propre conflit interne entre une réalité objective concrète et un inconscient plus abstrait. Cela crée une tension entre les deux univers où nous essayons de faire fusionner notre conscience intime et notre inconscient plus primaire et intuitif» (Jules de Balincourt).

La peinture de Jules de Balincourt peut amener le spectateur à différents niveaux de lecture. L’image est toujours un lieu de rencontre et d’invitation à l’évasion, de la pure utopie à la dystopie. Balincourt se promène dans l’espace et zoome sur des détails qui retiennent son attention, il se définit lui-même comme «un touriste de la mondialisation qui consomme la culture visuellement et intellectuellement et transmet ou diffuse ses visions personnelles par le biais de l’image».

Le regard circule au gré de ces images intérieures, archives des visions de l’artiste; reste à chacun la possibilité de reconstituer un imaginaire à partir de ces fragments choisis. L’œil se déplace de morceaux abstraits à des détails figuratifs, des œuvres se dégagent une grande énergie, des sentiments exaltés, mais d’une toile à l’autre l’harmonie peut glisser dans le chaos.

Jules de Balincourt s’intéresse à la propriété double des images qui nous entourent, physiques et métaphysiques, extraites d’un contexte politique, social ou religieux. L’artiste apporte une cohérence à ses images peintes. Elles s’enrichissent de leurs paradoxes. Dans certaines toiles, la dissolution du réel se fait par pixellisation, autre exemple d’appropriation des images quotidiennes de l’ère numérique.

Jules de Balincourt ne travaille jamais d’après des croquis ou des photos, ses images apparaissent sur la toile vierge. «Fragments de réalités», «détritus», intuitions, images fugitives du monde sont directement transmis de l’image rétinienne de l’artiste à la surface de la toile, elle est le support d’enregistrement d’une expérience personnelle qui donne lieu à une image, une fois déplacée dans le contexte d’exposition cette image peut être l’objet d’une subjectivité nouvelle. Unspecific Things in Specific Spaces est une vue d’un stade planté au milieu d’un décor naturel montagneux. Habitée par des silhouettes fragiles, cette architecture est détournée de ses fonctions habituelles en prenant la forme d’une ruine traversée par des badauds d’un XXIIe siècle utopique.

«Worlds Together, Worlds Apart» est une exposition-fiction dont chaque peinture est un détail du répertoire iconographique d’une mythologie d’anticipation écrite par l’artiste.

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