ART | EXPO

Vendange tardive 2015

06 Déc - 17 Jan 2016
Vernissage le 05 Déc 2015

L’Abbaye de Saint-André, centre d’art contemporain de Meymac, présente le cru 2015 de la résidence d’été de Chamalot, résidence d’artistes en Corrèze. Cinq artistes ont essentiellement œuvré en binôme pendant un mois à Moustier-Ventadour. Une vendange hivernale.

Giulia Andreani, Julien Beneyton, Marion Charlet, Nicolas Nicolini, Sinyoung Park
Vendange tardive 2015

Suite à un partenariat établi entre les deux structures, Chamalot – Résidence d’artistes expose «hors les murs» au Centre d’art de Meymac le travail des résidents de l’été 2015. Les résidents sont des peintres – des artistes accueillis suite à un appel à candidature ou invités – travaillant en binôme pendant un mois. Ainsi Nicolas Nicolini et Sinyoung Park étaient accueillis en juin, Julien Beneyton en juillet, Giulia Andreani et Marion Charlet en août, à Chamalot – Résidence d’artistes.

Nicolas Nicolini (né en 1985, vivant et travaillant à Bruxelles) assemble des objets étrangers pour former une harmonieuse mise en scène, observe les tas comme une facette romantique des temps modernes, fait un portrait de l’anodin ou encore théâtralise la figuration et le paysage.

L’histoire de Sinyoung Park (née en 1983, vivant et travaillant dans l’Oise) est une histoire de peinture qui se situe dans un héritage de l’art traditionnel coréen où l’utilisation de la ligne est primordiale. Ses peintures apparaissent comme des mondes engloutis, éloignés faisant office de parcelles survivantes dans les mémoires.

La peinture de Julien Beneyton (né en 1977, vivant et travaillant à Paris) s’intéresse à représenter l’humain dans son environnement, avec des scènes de proximité de la vie quotidienne. Pour cette résidence il a travaillé particulièrement sur le Limousin et plus précisément l’élevage bovin. Il rend hommage à un métier d’excellence en représentant un moment de la vie quotidienne d’un éleveur de vaches limousines.

Le travail de Giulia Andreani (née en 1985 à Venise, vivant et travaillant à Paris) vise à la constitution d’un univers complexe créé à partir de documents historiques qui prennent une saveur surréaliste. Dans une exhumation d’images, elle fait ressurgir des visages de nos mémoires collectives dans une tonalité unique, un gris qui tend au bleu et qui évoque les vieux écrans de cinéma, les coupures de journaux, les albums de famille. Les archives, les récits et les citations lui permettent de tisser des allégories du présent, créées à partir des débris culturels de l’Europe.

Marion Charlet (née en 1982 à Paris, vivant et travaillant à Bruxelles) est hantée par les histoires des lieux qu’elle peint. Ce sont des lieux de souvenir latents. L’architecture est froide, souvent rigide, peinte à l’aide de scotch pour que rien ne déborde. Le travail est rigoureux. A l’inverse, la nature est rajoutée, libre de gestes, de touches, de feuilles qui virevoltent et de plantes luxuriantes.

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