ART | EXPO

Markus Lupertz, Une rétrospective

17 Avr - 19 Juil 2015
Vernissage le 17 Avr 2015

Réunissant près de 140 pièces emblématiques, cette rétrospective Markus Lupertz retrace l’ensemble de sa carrière, de sa production la plus récente incluant la série Arcadies (2013), en remontant à ses débuts des années 1960. Son œuvre est caractérisé par un constant questionnement de l’art à travers peintures, sculptures, dessins et poèmes.

Markus Lüpertz
Une rétrospective

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective de Markus Lupertz en France. L’imagination et la créativité de cet artiste en font une figure majeure de la scène européenne du XXe siècle. Son œuvre est caractérisé par un constant questionnement de l’art et de la position de l’artiste à travers peintures, sculptures, dessins et poèmes. L’exposition, réunissant près de 140 pièces emblématiques, retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste, de sa production la plus récente, incluant la série Arcadies (2013) en remontant à ses débuts des années 1960.

Markus Lupertz (né en 1941) se met à peindre dans un climat artistique de l’Allemagne d’après-guerre dominé par l’expressionnisme abstrait américain et le pop art. Tout comme A.R Penck, Georg Baselitz ou Jorg Immendorff, il s’émancipe de ces courants pour fonder sa propre voie: une nouvelle peinture réfléchie et guidée par une vision idéalisée loin de la gestuelle ou de l’expressivité.

En 1964, la série des «peintures dithyrambiques» (terme emprunté à Nietzsche) permet à Markus Lupertz de renouer avec la figuration tout en apportant sa contribution personnelle à l’histoire de l’abstraction: sur des toiles de très grand format, il se livre à une simplification de la forme et au grossissement du détail, lui permettant ainsi d’inventer des formes inédites et frappantes.

Dès la fin des années 1960, l’artiste multiplie dans ses tableaux de grands formats les références à l’histoire contemporaine avec ses «motifs allemands» dont les casques, qu’il traite avec une forte volonté de distanciation.

C’est à partir de 1980 que Markus Lupertz revisite les figures mythologiques, les thèmes antiques et emprunte son iconographie aux maîtres anciens (Poussin, Goya, Courbet…). Il instaure, plus largement, un dialogue singulier entre la peinture et la sculpture, le figuratif et l’abstrait, le passé et le présent pour une nouvelle lecture de l’histoire de l’art moderne.

Très influent parmi les nouvelles générations de peintres et de sculpteurs, Markus Lupertz a bénéficié d’importantes expositions à travers l’Europe (Bonn, Amsterdam, Madrid…) mais n’a jamais connu d’exposition de cette ampleur en France.

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