ÉCHOS
15 Juil 2011

Une politique pour la culture: Stéphane Hessel

PElisa Fedeli
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Interrogés par Le Monde au sujet d’une politique pour l’art et la culture, quatre invités livrent leurs propositions. Comment remettre la culture au centre de la vie de chacun et en faire un outil de société? Comment renouveler la vision actuelle, éprise de distraction et de consumérisme?

Stéphane Hessel, ancien diplomate et écrivain, insiste d’abord sur les dangers qui menacent aujourd’hui une vision élargie de la culture: «L’emprise de l’argent, l’évaluation à tous crins, la promotion, la communication, la publicité» ont généralisé une vision comptable de la culture. Il regrette que la tendance actuelle cherche moins à élever les esprits qu’à flatter les goûts supposés du public.

Pour lui, «la véritable création est impertinente» et ne peut s’envisager que comme un «acte de résistance». «Il faut être ouvert à l’invention de nouvelles formes artistiques. Sinon, la vie culturelle oscillera entre un art — même vivant — embaumé et un consumérisme effréné».

S’il admet que l’ambition politique en ce domaine manque, il reste confiant en la gauche «qui a déjà su se saisir de cette question»…

Cycle de rencontres intellectuelles du Festival d’Avignon
Conçu et animé par Nicolas Truong, journaliste au Monde et responsable des pages «Débats»
Lire l’intégralité du texte de Stéphane Hessel

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