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Une histoire de la photographie de l’argentique au numérique

Jacques Revon fait ici le récit de 40 années passées sur le terrain dans l’univers de la photographie et dans celui des reportages télévisés. Cet ouvrage relate des petites histoires, celles qu’il a vécues et partagées avec des photographes très connus ou moins connus et, dévoile en filigrane l’évolution de la photographie de l’argentique au numérique.

Information

Présentation
Jacques Revon
Une histoire de la photographie de l’argentique au numérique

Durant sa carrière de photographe puis de journaliste de télévision, Jacques Revon a pu successivement vivre et suivre l’évolution de la photographie et, au fil de ses rencontres, photographier des photographes.

Dans cet ouvrage, il retrace l’histoire de la photographie à travers son parcours personnel et professionnel, et nous fait partager ses portraits de photographes connus et moins connus.

«Raymond Depardon, c’est sans hésitation le photographe de ma génération qui m’a le plus marqué…touché au cœur.

Ses choix professionnels, son regard, sa discrétion, la douceur de sa voix, ses longues démarches de cinéaste à la recherche du vrai témoignage et sa quête permanente d’authenticité, marqueront à ne pas en douter, plusieurs décennies, peut-être même davantage. Sa profonde dimension humaniste, son envie de s’approcher des gens et des choses ne sont pas si courantes. Son engagement, ses interrogation, ses écrits, ses notes, ses silences, son amour pour l’Afrique, sa passion pour l’image et pour la vie de l’homme, n’ont pas à ce jour il me semble, au risque peut-être de le faire encore un peu rougir, d’égal dans ce métier.
Aujourd’hui, je continue à suivre de près ou de loin ses démarches, son travail minutieux, je regarde ses livres qu’il m’a dédicacés et d’autres images encore.

Début 2014, je suis monté à Paris, au Grand Palais, pour découvrir son exposition intitulée «un moment si doux». J’ai porté mon regard sur ses photographies couleur et celles qu’il a souhaité présenter en très grand format. Dans ce lieu prestigieux à l’espace grandiose, j’ai pu vraiment prendre mon temps d’abord pour les regarder, les déchiffrer, et les apprécier.
Dans cette grande exposition, où je n’ai pas pu m’empêcher de faire quelques photos d’ambiance… et de les lui envoyer par mail, Raymond nous dit qu’il aime retourner, dans des lieux différents que des années en arrière, il a approchés. Il veut voir si les choses ont changé et si oui, comment, pourquoi ? Il veut encore photographier peut-être aussi pour oublier le temps qui passe. On est bien là dans une recherche permanente, celle d’une quête photographique d’un absolu, celle d’un homme qui ne se lassera jamais de découvrir, voir, contempler, d’apprendre, puis de fixer pour l’éternité. Son besoin et l’envie de donner ce qu’il voit et entend autour de lui, ne seront jamais rassasiés.

Pour nous, avec sa démarche, ses yeux et son appareil photographique, Raymond De pardon continue à parcourir le monde, il nous donne à regarder la vie des hommes.»
Jacques Revon

Sommaire
— Préambule
— Chapitre I: Une histoire de photographes
— Chapitre II: L’apprentissage de mon premier métier: photographe
— Chapitre III: Arrivée à Lyon et départ sur Dijon
— Chapitre IV: La Fondation nationale de la photographie au Château Lumière à Lyon (1976 à 1992)
— Chapitre V: Mon passage aux établissements LUMIERE/ILFORD SA, au sein de la fabrication de l’émulsion argentique
— Chapitre VI: Mes rencontres avec des grands photographes
— Chapitre VII: L’usine Kodak à Chalon-sur-Saône
— Chapitre VIII: L’appareil Polaroïd à développement instantané, une préfiguration argentique de la vision immédiate des images en numérique
— Chapitre IX: Des rencontres enrichissante et nombreuses
— Chapitre X: Les photojournalistes, les agences de presse photographiques
— Chapitre XI: La photographie, une passion partagée avec des copains puis des amis dès ma jeunesse
— Chapitre XII: Présenter ses photographies, les exposer, les publier
— Chapitre XIII: Le Selfie devient le mot de l’année 2013, selon les dictionnaires d’Oxford
— Chapitre XIV: Le numérique n’a pas tué la photographie, bien au contraire