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Un peu de tendresse bordel de merde !

21 Juil - 26 Juil 2009
Vernissage le 30 Nov -0001

Dave St-Pierre danse comme il vit, avec l’ardente envie de brûler les vaisseaux qui le relient aux terres trop connues d’une danse contemporaine qu’il juge un peu frileuse. Un peu de tendresse bordel de merde ! impose de nouveau cette langue chorégraphique crue, décomplexée, audacieuse pour une quête de l’amour, à la fois désespérée et pleine d’espoir.  

Communiqué de presse
Dave Saint-Pierre
Un peu de tendresse bordel de merde !

Horaire : 22h. Relâche le jeudi 23 juillet.
Durée : 1h45

— Direction artistique et chorégraphie : Dave St-Pierre
— Interprétation : Eugénie Beaudry, Luc Boissonneault, Enrica Boucher, Julie Carrier, Karina Champoux, David Laurin, Renaud Lacelle-Bourdon, Sarah Lefebvre, Alexis Lefebvre, Simon-Xavier Lefebvre, Julie Perron, Ève Pressault-Chalifoux, Aude Rioland,
Éric Robidoux, Frédéric Tavernini, Anne Thériault, Gaëtan Viau, Michael Watts
— Texte : Enrica Boucher
— Musique originale : Emmanuel Schwartz, Dave St-Pierre
— Lumière : Alexandre Pilon-Guay
— Son : Benoît Bisaillon
— Costumes : Eugénie Beaudry, Dave St-Pierre

S’il n’est pas facile d’éprouver l’amour, il semble plus facile de le danser : c’est ce qui frappe d’emblée dans Un peu de tendresse bordel de merde ! Cette jubilation à bouger sur scène, ensemble, séparément ; cette envie de prendre chaque spectateur à témoin de la simple « joie à être », du plaisir d’avoir un corps et de le faire fonctionner. Ici, le désir de partage va d’ailleurs si loin qu’un moment du spectacle se déroule hors du plateau, dans les travées de la salle, avec et même sur le public. Qu’une bande de garçons et de filles, nus comme la vérité, s’invitent ainsi à entrer dans la danse avec les spectateurs n’est pas seulement un élément de provocation, voire un sujet d’inquiétude, c’est aussi et surtout le signe d’une irrépressible soif de communiquer, d’entrer en contact, de toucher l’autre. Voilà le sujet de Dave St-Pierre : la quête d’amour, à la fois désespérée et pleine d’espoir.

Depuis sa création, Un peu de tendresse bordel de merde ! a provoqué de nombreuses réactions, généralement enthousiastes, parfois indignées. Les premières témoignent d’une expérience partagée avec cette vingtaine de danseurs généreux qui offrent sur scène (et en dehors) leur énergie communicative ; les secondes reprennent toujours la même antienne : « Mais ce n’est pas de la danse ! » Si, c’est bien de la danse, avec certains passages hautement techniques et beaucoup de fulgurances. Un travail de plateau d’autant plus impressionnant qu’il est très collectif et finalement assez fortement narratif, la troupe et ses machines célibataires étant menées par une maîtresse de cérémonie qui parle, commente, attire, repousse, mène son monde à la baguette, même si elle a du mal à contenir les grands gaillards à perruque blonde.

 

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