ART | EXPO

Trisha Donnelly, Jean Painlevé

17 Nov - 19 Jan 2019
Vernissage le 17 Nov 2018

L’exposition « Trisha Donnelly, Jean Painlevé » à la galerie Air de Paris réunit des photographies d’insectes et d’animaux marins réalisées dans les années 1930 par Jean Painlevé et des œuvres de Trisha Donnelly, révélant à travers ce dialogue une démarche aventurière commune dans le mode des images.

L’exposition « Trisha Donnelly, Jean Painlevé » à la galerie Air de Paris offre un dialogue entre des photographies, vidéos et installations de l’artiste américaine et des photographies réalisées dans les années 1930 par le réalisateur et biologiste français.

Trisha Donnelly et Jean Painlevé, deux aventuriers de l’image

Pour le troisième chapitre du cycle qu’elle consacre à Jean Painlevé, la galerie Air de Paris a choisi d’y associer les œuvres de Trisha Donnelly, après celles de Michel Houellebecq qui accompagnait le deuxième chapitre du cycle. Comme l’écrivain français, Trisha Donnelly a découvert les films de Jean Painlevé à l’école et partage avec lui un intérêt pour l’image que tous deux explorent tels des aventuriers.

Après le film de 1978 Transition de phase dans les cristaux liquides, présenté lors du deuxième chapitre du cycle Jean Painlevé, on découvre cette fois des photographies pour la plupart réalisées dans les années 1930 et immortalisant des insectes, de petits crustacés et d’autres animaux marins. Ces œuvres du réalisateur et biologiste s’inscrivent dans la démarche novatrice et quasi artistique que Jean Painlevé appliqua à l’observation scientifique et qui fait de lui un des fondateurs du cinéma documentaire scientifique. Evocatrices, d’une grande subtilité plastique, parfois proches de l’abstraction, elles transmettent toute l’émotion de leur auteur face à la nature.

Les photos scientifiques de Painlevé rencontrent les œuvres conceptuelles de Donnelly

Les œuvres conceptuelles de Trisha Donnelly empruntent la forme de multiples médiums tels que le dessin, la sculpture, la photographie, la vidéo, les créations sonores et la performance. Sa pratique se déploie par le fragment, l’allusion voire l’absurde, et génère ainsi des œuvres parfois énigmatiques qui renvoient autant à l’esthétique vaporeuse et aux explorations mystiques des années 1960 qu’à une réflexion sur l’obsession contemporaine de la communication et des images, qui entraîne le morcellement de ces dernières, leur décontextualisation, leurs télescopages et leur flux très rapide.

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