ART | EXPO

Transcodage 1.1

18 Fév - 23 Fév 2014
Vernissage le 18 Fév 2014

Une exposition collective autour des arts numériques, en deux volets, présentée simultanément à l’École des Beaux-arts et à la Galerie AL/MA à Montpellier. Les œuvres de ces trois artistes ressemblent à des traces, celles laissées par une civilisation maintenant disparue.

Grégory Chatonsky, Art of failure, Véronique Béland
Transcodage 1.1

Le travail de Grégory Chatonsky porte sur la fiction, les flux et la destruction. Il aborde une multitude de médiums analogiques et numériques en questionnant la relation affective que nous entretenons avec la technique. En invitant Grégory Chatonsky à présenter cinq œuvres pour cette édition emblématique, le Tropisme Festival marque sa volonté de dépasser les cadres qui se dessinent autour des nouvelles pratiques artistiques. Si la démarche de cet artiste s’appuie résolument sur les outils numériques, ses créations sont reconnues internationalement dans le secteur de l’art contemporain. Les installations Landfill et Transcription sont pour la première fois visibles en France à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Agglomération.

Art of Failure est un collectif fondé par Nicolas Maigret et Nicolas Montgermont en 2006. Dans leur réalisations, les caractéristiques internes des médias sont rendues perceptibles à travers leurs erreurs, dysfonctionnements, états limites ou seuils de rupture, dont ils développent des expériences audio-visuelles à la fois sensorielles et immersives. Présentée dans le cadre de l’exposition «Transcodage 1.1», l’installation Flat Earth Society propose une transposition des reliefs du globe terrestre à l’échelle du microsillon d’un disque vinyle. Ces reliefs sont alors lisibles par une platine classique. Lors de la lecture, l’enchaînement des informations d’altitudes parcourues par le diamant est directement transposé en vibrations sonores audibles.

L’installation de l’artiste québécoise Véronique Béland intitulée This is Major Tom to Ground Control est un générateur de texte aléatoire. Celui-ci est activé et contrôlé par la réception et l’analyse d’ondes radio provenant du cosmos, reçues par les radiotélescopes de l’Observatoire de Paris. Le texte ainsi produit est progressivement récité par une voix de synthèse, devenant en ainsi la «Voix de l’Univers» (on notera l’humour et le caractère «Oulipien» de ce projet). Les messages de cet oracle improbable sont imprimés puis reliés sous forme de livres tous les jours durant l’exposition.

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